Acte II du ballet politique de Dar Edhiaffa, des ministrables reçus par Fakhfakh !
Le chef du gouvernement désigné, Elyes Fakhfakh, a entamé hier les concertations, à Dar Edhiaffa à Carthage, restituant le même ballet politique, que celui mené par son malchanceux prédécesseur, Habib Jemli.
L’ex-ministre des Finances, dont la désignation par le président de la république pour former le futur gouvernement a été globalement bien acceptée, sinon sans grandes objections, du moins selon les déclarations officielles, a reçu hier l’ex-ministre des Affaires étrangères de la troïka, Othman Jarandi, et l’ex-ambassadeur de Tunisie à Paris, Adel Fekih.
Fakhfakh s’est également entretenu, dans ce lieu emblématique des conciliabules politiques, avec le professeur de droit constitutionnel, Jawher Ben M’Barek, qui était très impliqué dans le récent processus inabouti, à travers une mission de médiation, où il a tenté de rapprocher les points de vue, en vue de donner naissance à un gouvernement politique, mais c’était peine perdue.
La quatrième personnalité reçue la veille par Elyes Fakhfakh, est son ancienne collègue d’Ettakatol, et ex-députée à l’ANC, Lobna Jeribi, qui a été elle aussi, proposée à un poste ministériel, dans l’équipe invalidée de Jemli, en tant que ministre auprès du chef du gouvernement, chargée des relations avec le parlement.
Le successeur désigné de Youssef Chahed va continuer, aujourd’hui et les jours qui suivent, les tractations politiques en s’ouvrant sur l’ensemble du paysage politique, comme il l’a promis, « pour former un gouvernement restreint, en phase avec les attentes populaires, et en capacité d’opérer des changements sérieux. »
Il dispose, selon les délais constitutionnels, d’un mois non reconductible, pour constituer son équipe, et la soumettre à une plénière de vote de confiance à l’Assemblée.
Gnetnews