Tunisie/ Les droits de la femme, le souci que d'une tranche de la société? |
Publié le Jeudi 08 Mars 2012 à 16:52 |
La Confédération générale tunisienne du travail, l’Association tunisienne des Femmes démocrates, l’association Femmes et Leadership, le Programme des Nations unis pour le développement (PNUD), pour ne citer que ceux-ci organisent des meetings et des conférences au sujet de la femme et de ses droits civiques. Par ailleurs, plusieurs partis politiques et associations ont appelé à un rassemblement devant les portes de l’assemblée constituante pour rappeler aux élus l’importance de garantir les droits de la femme tunisienne dans la constitution. Vers midi, des dizaines d’hommes et de femmes ont commencé à affluer vers le lieu de la rencontre, sous l’œil vigilent des forces de l’ordre qui formaient un cordon de sécurité devant le portail de l’Assemblée Nationale Constituante au Bardo. Vers 13h, la foule comptait quelques centaines de personnnes. A côté, un groupe de femmes, enseignantes et médecins, disent être à ce rassemblement pour défendre « toutes les libertés ». L’une d’elles s’exprime : « D’abord accorder à la femme son statut de citoyenne à part entière aux cotés de l’homme. La femme c’est la moitié de la société, la femme c’est celle qui élève les enfants d’aujourd’hui, qui seront les hommes de demain. Et s’ils ne sont pas élevés par une femme respectée et elle-même épanouie dans la société, ils perpètreront eux-mêmes les mêmes schéma dans l’avenir ». Un sexagénaire, enseignant universitaire, s’est dit offensé par la manière dont certains islamistes voient la femme, «ce n’est pour eux qu’un objet sexuel, qui doit tout le temps être confiné, qui doit subir des lois qui la privent de ses droits, et qui même touche à son intégrité physique. C’est inadmissible qu’on laisse faire des choses aussi rétrogrades, même ma grand-mère n’a pas vécu dans de telles conditions». Au sujet de l’incident de la veille, Basma, fonctionnaire, nous dit « quelqu’un a dit hier, que si celui qui avait touché au drapeau de la Tunisie été nu, on l’aurait tout de suite arrêté et jugé. Comme cela a été le cas pour les journalistes qui ont publié la photo d’une femme dénudée. Ils ont été arrêtés sans attendre. Alors qu’un groupe empêche le bon déroulement des cours et touchent au drapeau de la Tunisie, ne sont pas inquiétés ». Quelques figures politiques ont pris part au rassemblement, dont les membres de Doustourna, le PDM, Afek Tounes, le PDP, Ettakatol et plusieurs membres de la société civile. Les grands absents demeurent néanmoins les islamistes, qui représentent une grande tranche du paysage politique. Chiraz Kefi
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Commentaires
Ecrit par Brigitte B. 12-04-2012 16:33
Ecrit par A4 11-03-2012 00:00
Ecrit par KHAMMOUS 10-03-2012 15:43
Ce GHANIM n'a même pas le courage de suivre le fond de sa pensée. Car maintenant nous savons pourquoi il s'acharne à vouloir exciser nos filles Tout simplement parce que la tunisienne est plus HOMME que lui.C'est plutôt sa voix à lui cette voix de dénaturé qui est AOURA en tout cas AOURA au sens Républicain. Je suis sûr que s'il retournait en Tunisie après l'humiliation de notre drapeau survenu à peine deux semaines après sa visite eh bien il les retrouvera dans le séchoir sur la °°chrita °°...les siennes bien excisées . Au temps de SIDOU BOURGUIBA ,il n'avait pas le droit de rêver venir une heure en TUNISE.
TRAH KANOU RAJIL YARJA3A après cette affaire du drapeau ...
Ecrit par Citoyen 09-03-2012 21:15
Ecrit par Royaliste 09-03-2012 16:53
She is not the being whom sensual desire takes as its object.
She is Creator, it should be said.
She is not a Creature
الفقيه جلال الدین الرومي