L’Assemblée répond à la polémique autour des nominations au sein du cabinet de Ghannouchi

20-12-2019

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) précise que « selon ce qui est d’usage en son sein ainsi que dans les autres institutions de l’Etat, le président de l’Assemblée a le droit d’avoir un cabinet, qui l’aide à s’acquitter de ses missions, et qui soit composé de conseilleurs choisis parmi ceux dont il juge de la compétence ».

Dans un communiqué rendu public hier soir, suite à ce qui a été relayé par les médias et les réseaux sociaux, au sujet de la nomination des membres du cabinet du président de l’Assemblée, le parlement précise que « les contrats conclus avec les conseillers membres du cabinet, s’effectuent en dehors du processus des nominations et des promotions administratives, qui sont assorties de conditions, et passent par l’instance générale de la fonction publique ».

Cette question « a été discutée lors de la dernière réunion du bureau de l’Assemblée, et il a été convenu de la soumettre à la prochaine réunion, en consécration du principe de transparence », selon la même source.

La plénière d’hier, consacrée à l’annonce de la composition des commissions parlementaires, a vu une polémique autour de cette question. C’est le député Mongi Rahoui qui a évoqué ces nominations qui touchent « l’impartialité de l’administration », évoquant « une administration parallèle » à celle du parlement.

Plusieurs interventions ont suivi entre ceux qui partagent son point de vue, et d’autres qui la réfutent.

Gnetnews