Le gouvernement autorise le débarquement de 75 migrants, après 3 semaines passés en mer
L’OIM, organisme des Nations Unies chargé des migrations se félicite de la décision prise par le gouvernement Tunisien d’autoriser le débarquement des soixante-quinze migrants secourus en mer le 31 Mai dernier, saluant l’engagement renouvelé de la Tunisie pour la vie et la dignité (…).
Le débarquement a eu lieu Mardi 18 Juin en fin de journée. L’équipe de l’OIM est intervenue pour fournir les premiers secours et des examens de santé à l’arrivée aux rescapés, ainsi que de l’eau, de la nourriture et une assistance d’urgence avant d’accompagner les soixante-quinze migrants vers Tunis, indique ce mercredi 19 Juin l’OIM dans un communiqué dont une copie est parvenue à Gnet.
« Nous sommes heureux pour les survivants. Ils sont épuisés, certains sont traumatisés mais nous les accompagnerons pour qu’ils puissent enfin trouver du répit et réfléchir aux différentes alternatives qui s’offrent à eux.» a ajouté Wajdi Ben Mhamed, Chef du bureau de l’OIM à Zarzis.
Le groupe de rescapés est arrivé à Tunis à 5h30 ce matin où il a été accueilli dans un espace d’hébergement d’urgence mis à disposition par le Croissant Rouge Tunisien. Des équipes médicales ont été dépêchées sur place. Un bilan de santé plus complet, comprenant un bilan de santé mentale et un soutien psychosocial, sera effectué.
L’équipe protection de l’OIM rencontrera les rescapés afin de pouvoir les assister, évaluer leurs besoins en protection et fournir, pour ceux qui l’ont demandé, une assistance au retour volontaire vers leur pays d’origine ; où les migrants seront soutenus dans le développement de projets de réintégration socio-économique, en coordination avec les bureaux de l’OIM dans les pays concernés.
L’OIM reste toutefois préoccupée par le manque de solutions efficientes pour porter secours à des personnes en détresse ; l’attente, dans le cas du Maridive 601 aura duré près de trois semaines.
« L’impératif de sauver des vies et de préserver la dignité de tous est la priorité. Il est urgent de mettre en place une approche régionale et globale collaborative qui va au-delà du « cas par cas » et des situations d’urgence. Le sauvetage en mer ne peut pas s’arrêter après avoir sorti les personnes de l’eau», a ajouté Mme Lando.
Les 163 premiers jours de l’année 2019 ont vu mourir et disparaitre au moins 555 personnes en Méditerranée, soit plus de trois mort par jour.
D’après Communiqué