Tunisie : Ennahdha pointe « l’absence du gouvernement envers la cherté des prix, et la pénurie des produits de base »
Le mouvement Ennahdha dit ce lundi 24 janvier son « attachement à la poursuite de ceux qui sont impliqués dans la mort du militant Ridha Bozayene ».
Dans un communiqué paru à l’issue de la tenue de son bureau exécutif, le mouvement annonce « la création du bureau du martyr Ridha Bouzayène », et réitère sa demande « de démettre de ses fonctions, le ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine et de libérer toutes les personnes arrêtées, suite à des contestations sociales depuis le 25 juillet ».
Le mouvement affirme son étonnement de « l’absence totale du gouvernement envers la hausse démesurée des prix, et le manque de nombreux produits de base dans de nombreuses régions », et avertit contre « la gravité de cette démarche face à une situation sociale et économique déplorable ».
Il se dit « préoccupé » face à « la situation grave de Noureddine Bhiri, ayant dépassé les 25 jours de grève de la faim sauvage ».
Ennahdha dénonce qu’ »une enquête soit ouverte devant la justice militaire contre l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats, Abderrazek Kilani, après avoir exprimé ses positions rejetant le coup d’Etat, et ses appels à la suprématie de la constitution et de la loi, et la nécessité de s’y conformer ».
Le parti rejette « les tentatives du pouvoir exécutif d’asseoir sa mainmise sur le pouvoir judiciaire, après avoir pris les autres pouvoirs en vertu du décret n’o 117, et sa condamnation des tentatives de dénigrement continu du Conseil supérieur de la Magistrature, ainsi que de la propension à instrumentaliser la justice contre les opposants au coup d’Etat ».
Le mouvement appelle les libres « à se tenir aux côtés des magistrats et à coopérer en vue de la réforme de ce service fondamental en matière de construction démocratique ».
Gnetnews