Tunisie : Le conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement va rétablir le rôle de l’école, comme ascenseur social

08-08-2022

« La création du conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement, prévu par la nouvelle constitution, va œuvrer à rétablir le rôle de l’école comme ascenseur social, améliorer la qualité de l’enseignement, et promouvoir l’utilisation du numérique dans les programmes d’enseignement, tout en se préparant au nouveaux métiers », a déclaré Najla Bouden.

Présidant samedi 06 août, au lycée Alaoui de Tunis, « la commémoration de la journée du savoir pour  récompenser les lauréats des examens nationaux, parmi les enfants des agents et cadres de la présidence du gouvernement », la cheffe du gouvernement a affirmé que « le pays a besoin de toutes ses compétences pour être en phase avec un monde en mutation, et des économiques ouvertes et interdépendantes ».

Investir dans le capital humain

Elle a ajouté que « la Tunisie s’était attelée, depuis l’indépendance à ce jour, à investir dans le capital humain et à promouvoir le savoir et la connaissance, et avait parié, depuis le début, sur la généralisation et la démocratisation de l’enseignement ».

Le pays avait promu un système éducatif intégral, obligatoire, gratuit et accessible à tous, notamment les filles, indépendamment de leurs appartenances sociale et régionale, a-t-elle.

Bouden a mis l’accent sur « le rôle de l’école tunisienne qui a formé des générations de femmes et d’hommes, qui sont une fierté pour la Tunisie ».

Elle a cité, notamment, le lycée Alaoui ayant contribué à la formation des élites de la Tunisie moderne, a formé et forme encore des milliers de compétences, a mis leurs talents et savoir faire à la disposition du développement de la Tunisie, son économie, ses institutions et ses structures dans les différents secteurs scientifiques, académiques, culturels, médiatiques, sportifs, etc.

« Le gouvernement a mis l’éducation, l’enseignement, la formation, la recherche et le renouveau en tête de ses priorités, en égard de leur importance en matière de développement social et économique, face aux défis actuels, notamment la réalisation de la sécurité alimentaire, hydraulique, énergétique, et la transition écologique pour préserver l’environnement et s’adapter aux changements climatiques ».

Parmi les défis urgents, elle a cité, également, « l’accélération de la transition digitale, et de la promotion  technologique, dans le cadre de l’économie du savoir, ainsi que le développement des médicaments biologiques, et la préservation de la santé du citoyen ».

Gnetnews