Dévalutation du dinar : une perte nette de 4,2 milliards de dinars pour l'Etat |
Publié le Mercredi 09 Mai 2018 à 11:05 |
![]() “La particularité du commerce extérieur de biens en Tunisie est qu’il est séparé en deux mondes. Un monde où les exportations et les importations des entreprises résidentes ont un impact direct sur les réserves de devises. Et un autre où les exportations et les importations des entreprises non-résidentes n’ont pas d’impact direct sur les réserves de devises du pays. En effet, l’article 6 de la loi 72 permet aux entreprises non résidentes de ne pas rapatrier les recettes de leurs exportations. En contrepartie, elles ne puisent pas dans les réserves de devises du pays pour exportations et 27% des importations en Tunisie sont réalisées par des entreprises non-résidentes, et donc n’ont pas d’impact positif ou négatif sur les réserves de devises du pays. Cette distinction est essentielle pour analyser l’impact de la dévaluation du dinar”, explique l'OTE. Dans ce même rapport, l'Observatoire souligne que : "l’État ne profite pas du gain de compétitivité dont bénéficient les entreprises non-résidentes totalement exportatrices grâce à la dévaluation, mais il paye les conséquences négatives de cette dévaluation sur les importations des entreprises résidentes". |