La Tunisie décline à Rhodes sa stratégie anti-radicalisation

Publié le Mercredi 24 Mai 2017 à 10:25
Le Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Sabri Bachtobji, a développé, lors de la 2e Conférence sur la sécurité et la stabilité de Rhodes (Grèce), les principaux axes de la stratégie tunisienne en matière de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, consistant "à lutter contre l’hégémonie du discours extrémiste, et à déjouer les opérations de polarisation  idéologique, en optant pour le partenariat avec la société civile, en vue de répandre un discours alternatif, et de prévenir la radicalisation".   

Bachtobji a plaidé pour l’échange d’expériences et le réseautage entre les jeunes de la région euro-méditerranéenne, signalant que l’avenir des relations entre les deux rives de la Méditerranée ne peut être construit sans les jeunes, étant le principal pilier de la stabilité et du développement, indique en substance un communiqué du ministère des Affaires étrangères. 

Il a appelé à développer les capacités des jeunes et à les intégrer dans toutes les politiques de développement, et de mettre les systèmes d’enseignement et de formation en adéquation avec les exigences du marché du travail en vue de réduire le chômage et de créer des richesses. 

La conférence de Rhodes, tenue les 22 et 23 Mai, a porté sur les moyens de faire face à l’extrémisme violent et au terrorisme dans la région euro-méditerranéenne, à travers la consolidation de la coopération et de la concertation sur les plans bilatéral et multilatéral, et d’œuvrer à régler les conflits d’une manière pacifique, sur la base de la légalité internationale.

La conférence de la ville grecque a vu la participation de plusieurs pays du bassin méditerranéen, outre les Emirats arabes unis, la ligue arabe et l’Indonésie.
Gnet