Drame à l'aéroport de Madrid en pleine saison touristique |
Publié le Mercredi 20 Août 2008 à 22:56 |
Sergio Allard, porte-parole de Spanair, a indiqué que 175 personnes, passagers et membres d'équipage, se trouvaient au total à bord de l'appareil, et que la cause de l'accident restait encore à déterminer. Seules 26 personnes ont survécu à l'accident, a déclaré à l'Associated Press un responsable des services d'urgence espagnols, après s'être rendu sur le lieu de la catastrophe. Les 149 autres personnes sont désormais considérées comme mortes, a ajouté ce responsable du SAMUR de Madrid sous couvert de l'anonymat. Le vol JK5022 de la Spanair devait faire route vers Las Palmas (Grande Canarie). Le vol à bord de ce MD-82 était affrété conjointement par la Lufthansa, selon la compagnie espagnole. A l'aéroport, hélicoptères et camions de pompiers déversaient des tonnes d'eau sur l'appareil, qui a fini sa course dans un bois en bout de piste du Terminal T-4. D'épaisses colonnes de fumée s'élevaient des lieux de l'accident. Les vols au départ de l'aéroport ont été suspendus pendant plusieurs heures avant de reprendre. Des dizaines d'ambulances évacuaient les morts et les blessés, alors que les circonstances exactes de l'accident restaient à déterminer. L'appareil a dérapé en bout de piste et s'est écrasé, se brisant en plusieurs morceaux, selon le quotidien "El País", qui cite un responsable de l'aéroport de Madrid. Le décollage de l'avion avait une heure de retard en raison de problèmes techniques. Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero a interrompu ses vacances dans le sud de l'Espagne pour se rendre directement à l'aéroport de Madrid, selon ses services. Une morgue provisoire a été installée dans le centre des congrès de la ville, alors qu'à l'aéroport de Las Palmas, des familles en pleurs attendaient des nouvelles de leurs proches. Selon un policier témoin de l'accident cité par "El País", les corps des victimes étaient trop brûlants pour être même touchés par les sauveteurs. "Je n'ai jamais rien vu de pareil de ma vie", a de son côté déclaré Luis Ferreras, un ambulancier lui aussi cité par "El País". |