La Ligue arabe soutient la proposition de Bush

Publié le Mardi 31 Juillet 2007 à 12:04
Conférence sur le Proche-Orient
Reuters- A l'exception de la Syrie, qui a exprimé des réserves, les Etats membres de la Ligue arabe ont apporté leur soutien lundi à la proposition de George Bush, qui souhaite réunir à l'automne une conférence internationale sur le Proche-Orient.

A l'exception de la Syrie, qui a exprimé des réserves, les Etats membres de la Ligue arabe ont apporté leur soutien lundi à la proposition de George Bush, qui souhaite réunir à l'automne une conférence internationale sur le Proche-Orient.

A l’issue de huit heures de discussions au Caire, les ministres des Affaires étrangères de la Ligue se sont dit favorables aux "éléments positifs" du discours du 16 juillet, dans lequel le président des Etats-Unis a proposé la tenue de cette conférence.

Toutes les parties concernées doivent toutefois y être représentées et elles doit permettre une relance des discussions entre Israël et ses voisins sur la base des précédentes négociations, ont-ils soulignés, exigeant implicitement la participation de Damas et la reprise des négociations israélo-syriennes au point où elles sont restées en 2000.

"La paix n'est pas possible sans retrait du territoire syrien, toutes les parties doivent donc être présentes", a déclaré Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe.

"Tout rassemblement international doit être exhaustif, sérieux et l'ordre du jour doit être établi avec soin. Il doit regrouper tous ceux qui sont impliqués dans le conflit et le calendrier doit être défini", a-t-il insisté.

S'adressant à la presse, Youssef Ahmed, ambassadeur de Syrie auprès de la Ligue, a en revanche estimé que la priorité était de réconcilier les Palestiniens, dont les affrontements ont conduit à la partition de la bande de Gaza, aux mains des islamistes du Hamas depuis le 14 juin.

"J'exprime des réserves quant à l'accueil réservé à ce qui a été présenté comme une initiative du président George Bush, parce que nous, en Syrie, considérons qu'évoquer la question palestinienne dans cette situation de schisme reviendrait à tuer la cause palestinienne", a-t-il ajouté.