Le PDG d’Orange dit son souhait de quitter Israël, puis se rétracte |
Publié le Vendredi 05 Juin 2015 à 09:57 |
![]() Stéphane Richard a déclaré mercredi en Egypte que l'opérateur télécoms, dont l'Etat français détient 25% du capital, serait prêt à mettre un terme à un accord de licence de marque avec l'opérateur israélien Partner Communications dès "demain" s'il le pouvait, mais que cette décision présenterait un "énorme risque financier". Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a demandé jeudi à Paris de "publiquement désavouer" Orange, les déclarations de son numéro un étant interprétées dans le contexte de pressions pour un boycott d'Israël en raison de son occupation des territoires palestiniens. "S'il appartient au président du groupe Orange de définir la stratégie commerciale de son entreprise, la France est fermement opposée au boycott d'Israël", déclare Laurent Fabius vendredi dans un communiqué. "La France et l'Union européenne ont par ailleurs une position constante et connue de tous sur la colonisation", poursuit-il. Un porte-parole avait estimé jeudi que les propos du PDG avaient été sortis de leur contexte. Le PDG d'Orange Stéphane Richard assure ce vendredi 5 juin, selon des propos rapportés par la presse israélienne, que l'opérateur français de téléphonie "aime" Israël et que sa décision de retirer sa marque de ce pays n'est pas liée à des appels au boycott. "Ceci n'a rien à voir avec Israël, nous aimons Israël, nous sommes présents en Israël, sur le marché des entreprises, nous investissons dans l'innovation en Israël, nous sommes les amis d'Israël, donc cela n'a absolument rien à voir avec un quelconque débat politique, auquel je ne veux pas prendre part", dit-il au quotidien populaire Yedioth Ahronoth, qui a aussi mis en ligne ses déclarations en anglais sur son site internet. "C'est une question purement commerciale concernant l'emploi de notre marque par la compagnie (israélienne Partner) sous contrat de licence", a-t-il expliqué. |