Fournitures scolaires, les meilleurs produits où et comment ?

Publié le Jeudi 11 Septembre 2008 à 11:20

La Presse- A peine quelques jours nous séparent du fameux 15 septembre, date coutumière où les chérubins reprennent le chemin de l'école pour une nouvelle année scolaire.

Comment réagir donc face aux listes interminables des instituteurs qui n’hésitent pas à exiger des élèves, notamment ceux inscrits dans les premières classes de l’enseignement de base, des articles divers et nombreux? Patienteront-ils à la queue leu leu devant les libraires pour recommander des articles et être contraints à un choix assez réduit? Prendront-ils plutôt le chemin du supermarché le plus proche et choisiront-ils les articles généreusement exposés et dont la fourchette des prix varie entre le symoblique et l’exubérant? Ou opteront-ils plutôt pour la solution de facilité qui permet de faire plaisir aux enfants et de répondre positivement à leur volonté tout en s’assurant que l’addition ne sera pas, pour autant, salée?
Au moment où les familles tunisiennes prennent encore du plaisir à bronzer sur nos belles plages, les supermarchés ont déjà consacré plusieurs rayons à la fourniture scolaire: des cartables, dont les prix oscillent entre 9 et 85 D; des cahiers de tout format décorés par de jolis graphiques appropriés à chaque tranche d’âge mais tous d’une bonne qualité, des spirales à prix assez aigre, des blocs notes, des classeurs, des ardoises blanches sur lesquelles on écrit au stylo feutre et non pas à la craie, du papier pour le dessin, des livres de coloriage pour les tout petits à seulement 1D500 et une panoplie de stylos à bille, à pointe fine, de stylos feutres, d’autres pailletées sans oublier les stylos à encre, les marqueurs fluorescents, les effaceurs d’encre, etc.

Plus bas que mes prix, tumeurs !
Il est 11 heures. Un soleil de plomb règne cruellement sur la capitale. A la rue des salines, des marchands proposent des produits essentiellement asiatiques, très bon marché. Allez savoir comment ils ont été introduits dans le commerce ! Sachant que certains articles sont introduits d’une manière clandestine. Abdessalem, 17 printemps, occupe un étal de stylos de différents modèles. "C’est une marchandise importée que j’achète au souk Sidi Bou Mendil. Le stock compte une soixantaine de stylos que j’achète à seulement 10D. Je vends des stylos à encre, des pointes fines et des stylos pailletés à 300 et à 500 milimes mais aussi des assortiments de 12 stylos de couleurs à seulement 2D500. Mes stylos sont semblables à ceux que l’on vend dans les librairies sauf qu’ils sont de loin moins chers. Leur qualité est irréprochable puisque les clients, adultes comme enfants, n’hésitent pas à revenir pour s’en procurer d’autres", indique-t-il fièrement.

Une qualité irréprochable à des prix moins tentants dans les supermarchés et un plus grand choix à des prix symboliques à la rue des salines et à Sidi Bou Mendil; les libraires sont donc amenés à expliquer aux clients la différence entre les produits locaux ou légalement importés et autres clandestins. " Dans notre librairie, explique Hayet une libraire, nous vendons des cartables importés et de marque à 88dt. Des cartables à prix salés certes, mais qui durent alors que ceux que l’on propose ailleurs à 23D, ne résistent pas plus de deux mois" .

Il est à noter, en outre, que cette année, et selon les propos de Hayet, les prix des manuels scolaires ont augmenté de 100 millimes chacun.