Tunisie : Le MI dément l’arrestation du meurtrier de Chorkri Belaïd |
Publié le Lundi 11 Mars 2013 à 10:10 |
![]() Elle a déclaré à Shems FM que les informations qu’elle a obtenues "de sources informées et dignes de foi sont sérieuses", signalant que "la même source lui a assuré que l’opération s’est déroulée dans le secret, et que seules certains responsables au ministère de l’Intérieur sont au courant". Le ministère de l’Intérieur a quant à lui opposé un démenti sur sa page facebook à cette information. "L’information publiée par le journal al-Chourouk de dimanche 10 mars 2013 sur l’arrestation par les autorités algériennes de l’assassin de Chokri Belaïd, qui l’ont livré depuis des jours aux autorités tunisiennes, est fallacieuse et dénuée de vérité". Le ministère s’étonne que "l’auteure de l’article ne se soit pas référée aux sources sécuritaires et judiciaires concernées avant de publier son article" Al-Chourouk a révélé dans son numéro de dimanche que Kamel Gadhgadhi accusé du meurtre de Chokri Belaïd a été arrêté depuis à peu près six jours aux frontières algéro-tunisiennes, et est actuellement en détention pour être interrogé dans cette affaire. Selon des sources citées par le journal, l’accusé a été arrêté par les forces algériennes qui contrôlaient la zone frontalière à travers un satellite de surveillance. "Elles ont réussi à l’appréhender après avoir intercepté ses mouvements, avec certains groupes qualifiés de djihadistes, et l’ont livré aux autorités sécuritaires tunisiennes". Ces mêmes sources supposent, ajoute le même journal, que "la vie de Kamel Gadhgadhi serait en danger, et qu’il risque d’être liquidé, vu ses aveux qualifiés de dangereux, et qui sont à même d’impliquer certaines personnalités politiques dans le pays". Ces sources ont affirmé que "les opérations de ratissage et de recherche dans les hauteurs du Kef et les régions frontalières se sont presque arrêtées, ce qui confirme que le meurtrier est entre les mains des parties concernées". Gnet
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