CA - Le père et agent de Mathlouthi : "Nous ne voulons que résilier le contrat"

Publié le Mercredi 16 Janvier 2013 à 10:20
Suite aux déclarations de Mourad Koubâa sur les ondes d’une radio privée et qui concernent le mercato d’hiver du Club Africain et le différend qui l’oppose à Ali Mathlouthi, le père de ce dernier a contacté le journal Le Temps pour donner sa version des faits et éclairer l’opinion « clubiste » sur cette affaire qui ne devrait pas en être une.

Rappelons que Mourad Koubâa a explicitement déclaré que le joueur veut être payé à l’avance et qu’il s’est absenté des entraînements.

Azouz Mathlouthi a réagi en affirmant que : "ce n’est pas vrai ! Ali n’a jamais exigé d’être payé avant terme ou à l’avance. Il faut savoir que le règlement des avoirs du joueur doit être fait par trimestre et tout ce qu’il a demandé, c’’est le règlement du trimestre allant du mois de novembre jusqu’au mois de janvier. Mieux encore, Ali ne demande que la résiliation de son contrat. En fait, il s’est aperçu que le contrat qu’il a signé dès son arrivé ,non seulement, n’est pas homologué, mais en plus, il ne contient pas un avenant sur lequel les deux parties s’étaient entendues. Dans cet avenant, il est écrit, noir sur blanc, que la prime de rendement n’est pas tributaire de quoi que ce soit. En outre, on accuse Ali de s’être absenté durant le mois d’août. Il faut toutefois savoir qu’il l’a fait avec le consentement de son entraîneur de l’époque, à savoir Casoni. En outre, tout a été déduit de son salaire. Pour ce qui est de ces derniers jours, Ali s’est présenté normalement pour la reprise. Il s’est entraîné pendant quelques jours, plus précisément du 4 au 6 janvier. Le 7, on lui a interdit de le faire et il n’a pas été retenu pour le stage de Sousse. On s’attendait à quelque chose de ce genre et c’est pour cela qu’on a pris les devants et un huissier notaire était présent le 7 de ce mois et a pu constater que les responsables clubistes ont formellement interdit à mon fils de s’entraîner. Je pense que ce qui a fait changer le comportement des dirigeants, c’est l’exigence toute simple d’Ali qui voulait que le contrat qui le lie au club et l’avenant qu’il contient soient homologués. Actuellement, aucun vis-à-vis n’est disponible. Du Secrétaire général Majdi Khélifi à Mourad Koubâa qui pourtant ne fait pas partie du bureau directeur du Club Africain. Bassam Mehri est au courant de cette affaire, mais il n’a pu rien faire. Pour ce qui est du président, c’est encore plus difficile. Il n’est pratiquement jamais présent. Au risque de me répéter, le joueur ne demande rien. Il ne veut que la résiliation pure et simple de son contrat. Il est prêt à faire cadeau des émoluments relatifs au dernier trimestre, celui des mois de novembre, décembre et janvier. Au Club Africain, l’ambiance n’est pas saine et je sais ce que je dis. Son entraîneur et ses responsables l’appellent le beurre oubliant au passage qu’Ali est à 100% tunisien, que son passeport est tunisien. Personnellement, je m’en veux beaucoup pace qu’avant de venir au Club Africain, Ali était à Lens et percevait quelques 25 mille euros. Il a fait un sacrifice financier considérable pour signer au Club Africain et je m’en veux de l’avoir incité à le faire".