Ligue 1 : SG - CSS arrêté : Bedoui : "Nous ne pouvions plus continuer"

Publié le Dimanche 03 Mars 2013 à 17:01
Le match opposant le Stade Gabésien au Club Sportif Sfaxien a été arrêté par Makrem Laguem à la 75ème minute de jeu. Selon Hichem Guirat, il y avait beaucoup de pression et les conditions du match étaient catastrophiques.

Le médecin de l'équipe sfaxien, El Euchi, a déclaré au micro de la radio nationale qu'un joueur cssiste a été agressé à la pause.

Naceur Bedoui a confirmé la version du médecin de son équipe : " Hamdi Kasraoui a été agressé. Il y a des gens qui n'ont rien à faire dans le stade et il y avait trop de supporters. L'état du football est pitoyable en Tunisie. Bassem Boulaâbi et Kammoun ont aussi été agressés. Nous n'avons pas fuis, mais nous ne pouvons plus jouer dans de telles conditions ".

Quelques minutes plus tard, le président cssiste a intervenu : "Ce n'était plus un match de football. Des journalistes empêchés d'accéder au stade, des supporters qui envahissent le terrain après chaque but, des joueurs agressés...C'est la deuxième fois que cela nous arrive, ce n'est pas normal que notre sport atteigne ce niveau. Nous allons essayer de rentrer à Sfax avec le minimum de dégâts. Il ne faut plus que le SG joue ici. Le but du football est de rapprocher ls gens pas de les éloigner. Il faut que la LNFP réagisse pour que ces gens ne se comportent plus de la sorte".

Un responsable de la Ligue Nationale de Football Professionnel a également réagi environ une heure après l'arrêt du match et a tenu à expliquer les raisons de la désignation du match au stade de Chnenni : "Nous avons reçu une correspondance de la part de la municipalité de Gabes dans laquelle on nous a dit que le stade ne sera opérationnel que le 9 mars. Désireux de jouer à domicile, le SG ne peut jouer qu'à Chnenni. Notre objectif en tant que LNFP maintenant est d'assurer le retour des Cssistes à Sfax. Nous réagirons après réception du rapport de l'arbitre. Les matchs deviennent de plus en plus importants et il est temps de réagir afin d'éviter le pire. Je ne comprends pas comment une minorité empêche le déroulement d'une rencontre malgré la présence des forces de l'ordre".