Yannick Ndjeng : "content de renouer avec la victoire"

Publié le Mercredi 21 Août 2013 à 12:44
Footafrica365 - Déçu de son expérience au FC Sion, Yannick Ndjeng est revenu cet été à la case départ, à l'Espérance Sportive de Tunis. Un retour synonyme de nouveau départ pour l'attaquant international camerounais, aussi ambitieux que son club.

Yannick, vous avez disputé dimanche face au Séwé Sport de San Pedro votre premier match de Ligue des Champions depuis votre retour à l’Espérance de Tunis. Quel bilan faites-vous de ce match sur le plan individuel et collectif ?

Sur le plan individuel, cela m’a fait plaisir de rejouer cette compétition. Je me suis senti bien. J’ai été content de renouer avec la victoire, j’avais peu gagné ces derniers mois. Il reste trois matchs à jouer, dont deux à domicile, on va essayer de finir en tête du groupe.

A votre avis, le niveau de la Ligue des Champions est-il plutôt en hausse ?

Plutôt en hausse. On a vu dimanche une bonne équipe ivoirienne. Dans l’autre groupe, les Orlando Pirates ont fait un très bon match ce week-end. Al-Ahly c’est presque l’équipe nationale égyptienne, l’Espérance une partie de l’équipe nationale tunisienne, comme les Orlando Pirates pour l’Afrique du Sud. C’est une compétition très relevée.

Comment s’est fait votre retour à l’Espérance de Tunis, et pourquoi avoir quitté Sion aussi vite ?

Je savais depuis longtemps que l’Espérance de Tunis voulait que je revienne. Je suis allé à Sion, j’ai passé sept mois là-bas. Je suis tombé dans un club un peu particulier, avec pas mal de changements de coach et d’instabilité. Le projet ne correspondait pas à ce que j’attendais. Au moment de ma signature, j’étais entouré d’agents italiens qui m’ont un peu trompé sur le club...

Dans quelle mesure ?

Ces gens-là m’ont fait choisir un club qui n’était pas mon premier choix au départ. Je suis arrivé là-bas et je n’ai pas trouvé la stabilité que je cherchais. Il y avait pas mal de chamboulement, de va-et-vient de coachs et de joueurs, les résultats ne suivaient pas, on changeait de système de jeu tout le temps... En fin d’année, je suis revenu de sélection je pensais que les choses allaient changer, mais cela n’a pas été le cas. On a joué 4 matchs et pris 2 points seulement, alors que j’étais habitué à gagner en Tunisie…

L’Espérance n’était pas le seul club intéressé, pourquoi avoir choisi d’y revenir ?

J’avais pas mal de propositions en Turquie ou en Russie. Un club de Ligue 1 française me voulait pour une année. En allant en Turquie ou en Russie, je risquais de m’enfermer, et le FC Sion voulait me transférer définitivement. Je me suis dit que le plus intéressant était de retourner à l’Espérance, parce que le projet sportif était le plus motivant. Cela ne veut pas dire que je renonce à jouer en Europe. Je suis sûr que j’ai les qualités pour y réussir. Au FC Sion, j’étais juste au mauvais endroit au mauvais moment.

Ce n’est donc pas un choix par défaut…

Non. S’ils avaient accepté de me prêter, je serais resté à Sion. Mais ils voulaient me vendre, alors… Sion ne m’a pas libéré, l’Espérance a dû payer pour me reprendre.

L’Espérance est un club qui joue sur plusieurs tableaux et veut tout gagner. Etes-vous prêt à enchaîner deux matchs par semaine ?

Oui. C’est d’ailleurs ce qui me manquait. J’aime la pression de vouloir tout gagner. S’ils ont fait appel à moi c’est qu’ils savent que je suis prêt, et de quoi je suis capable. Mieux vaut être sur le toit de l’Afrique que dans un club européen modeste, qui joue pour ne pas descendre, voilà ce que je pense.