Tunisie : Une force arabe a décidé d’avorter le printemps arabe (Marzouki)

Publié le Samedi 16 Novembre 2013 à 11:54
Moncef MarzoukiLe président Moncef Marzouki a déclaré dans une interview accordée à l’agence Anatolie qu’un accord a été trouvé sur le nom du futur chef du gouvernement, signalant qu’il sera révélé en début de semaine prochaine.

"Nous ne supportons pas un nouvel été sans gouvernement stable, sans apaisement national et sans programme", a-t-il souligné, en allusion à la nécessité de la tenue des prochaines élections avant l’été afin qu’elles donnent lieu à un nouveau gouvernement.

Il a ajouté qu’il aura une discussion claire avec la personnalité qui assurera la présidence du gouvernement. "Cette personnalité sait qu’elle est là pour six mois, et les élections doivent avoir lieu dans six mois, il n’y a pas lieu de prolongation", a-t-il dit.

Il a ajouté que "ce gouvernement est le dernier de la période transitoire, et vise à rassurer toutes les parties politiques dont Ennahdha et l’opposition et à garantir que des élections soient tenues dans un climat dénué de tensions". Il a émis l’espoir que "le gouvernement qui sera élu avant l’été sera celui du démarrage réel de notre principale guerre contre la pauvreté et la violence".

Moncef Maraouki a par ailleurs accusé, sans la nommer, "une force arabe d’être derrière les tentatives d’avorter le printemps arabe", affirmant qu’il ne permettra à aucune partie extérieure d’avorter le rêve des Tunisiens pour un Etat démocratique, civil, stable et prospère.

"J’ai une conviction que derrière le terrorisme, il y a une contre-révolution, et il y a une contre-révolution à l’échelle du monde arabe", a-t-il indiqué, ajoutant : "nous ne sommes pas naïfs, il y a une force à l’intérieur de la région arabe, qui a décidé d’avorter le printemps arabe, et tente partout de le faire échouer y compris en Tunisie".

Il a affirmé que l’Etat tunisien est conscient de la relation entre le terrorisme et les forces de la contre-révolution, soulignant : "nous cherchons des preuves avant d’agir à d’autres niveaux, nous pourrions envisager de porter cette affaire devant les plus hauts niveaux politiques internationaux. Nous ne voulons accuser personne d’une manière arbitraire, mais lorsqu’on obtient des preuves, tout le monde sera mis devant ses responsabilités. Nous ne permettons à aucune partie étrangère, ou de l’intérieur de la contre-révolution d’avorter le rêve des Tunisiens pour un Etat démocratique, civil, stable et prospère".

Il s’est défendu de toute intention de l’Etat tunisien de propager la révolution tunisienne à l’échelle arabe. "Nous ne voulons pas exporter la révolution, et nous ne voulons être un modèle pour personne. Nous voulons nous autogouverner sur cette terre, nous sommes las du despotisme, de la dictature et de la corruption".

"Le peuple a le droit d’être dirigé par un gouvernement national. Il a le droit d’exercer sa souveraineté, et que tous ses membres jouissent des libertés", a-t-il indiqué, signalant que les droits de l’Homme sont garantis par la déclaration universelle des droits de l’Homme.


 

Commentaires 

 
-7 #2 Dupée
Ecrit par Mad man     16-11-2013 17:51
Non seulemonent on avorte cette saloperie de révolution, mais les types comme Marzouki et ces maudits opportunistes qui ont mené une vie en europe et ils sont revenus pour s'enrichir et s'emparer du pouvoir.
Nous le peuple on n'arrivent plus à manger et bientôt la moitié sera sous le seuil de la povereté!
 
 
#1 Tout le mal vient de l'etranger
Ecrit par Fred Hamel     16-11-2013 15:50
L'incompetence est la racine du probleme. Blamer ne fait que la ronforcer.
 
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