1500 coups de fouet pour deux médecins égyptiens |
Publié le Mercredi 26 Novembre 2008 à 12:24 |
![]() Le conseil et l’Académie se sont insurgés dans un communiqué contre la barbarie et la parodie de justice dont ont été victimes les deux médecins égyptiens Mohamed Raouf et Chawki Abd Rabou qui ont été condamnés pour avoir accompli leur devoir de prescription. Le communiqué souligne que ces médecins ont été condamnés sous le chef d’inculpation d’avoir provoqué la dépendance d’une patiente saoudienne à la morphine sans vrai procès ni expertise médicale. Il ajoute que la patiente est l’épouse d’une importante personnalité saoudienne, qui a peut-être mal utilisé la prescription pour obtenir de l’hôpital public de Ryadh des doses plus grandes que celles prescrites par le médecin. Le communiqué note que les deux médecins n’ont pas pu assurer leur défense, signalant, que d’autres médecins croupissent dans les geôles saoudiennes. Le communiqué appelle à une grande mobilisation pour annuler ce jugement le plus tôt possible. Ce faisant, le gouvernement égyptien a préparé une liste noire comprenant les noms de 20 sociétés saoudiennes accusées de violer les droits des Egyptiens qui travaillent en leur sein. Cette liste comprend des hôpitaux, des salons d’esthétique ainsi que des sociétés immobilières. Cette démarche intervient après la décision de l’Egypte d’interdire de nouveaux contrats avec les hôpitaux, les cliniques saoudiens, suite à au jugement et la flagellation des deux médecins égyptiens. ( …). Le président de l’ordre des médecins égyptiens Hamdi Saïd a affirmé que la décision émise par les autorités égyptiennes intervient suite au mauvais traitement, à la violation des droits et au non respect des engagements dont souffrent les médecins égyptiens dans le secteur privé de santé en Arabie saoudite. |
Commentaires
Ecrit par A4 27-11-2008 16:01
ils auraient certainement condamné la dame pour consommation de drogue!
Ecrit par Parfois 27-11-2008 15:15
Ecrit par Le Neutre 27-11-2008 14:37
Ecrit par rou4757 26-11-2008 19:28
Les châtiments corporels décriés dans la plupart des pays développés sont encore monnaie courante dans d'autres moins ou pas du tout développés, et de quelle manière?
In lam tastahi fa ifaal ma che'ta (si de nature tu n'a pas de scrupules, tu peux faire ce que tu veux)entre temps jamais nous ne serons unis dans la même communauté.