Ali Tounsi : "un assassinat sans témoins"

Publié le Mercredi 03 Mars 2010 à 12:55
Le défunt Ali Tounsielkhabar - Les déclarations données hier aux médias par le ministre de l’Intérieur algérien, Noureddine Yazid Zerhouni, en marge de l’ouverture de la session parlementaire du printemps, ont comporté de nombreux points d’interrogation au sujet de l’assassinat jeudi dernier du directeur général de la sûreté nationale, Ali Tounsi, et les véritables circonstances ayant entouré cette affaire. Le point de vue du ministère de l’Intérieur traduit la complexité des scénarios sur ce qui s’est réellement passé au sein du bâtiment de Bab al-Oued.

Alors que le premier ministre, Ahmed Ouyahia, s’est abstenu à se prononcer sur cette affaire à l’assemblée nationale, les journalistes ont pu arracher une déclaration lapidaire de Yazid Zerhouni où il a souligné que "l’assassinat a eu lieu sans témoins", laissant entendre que l’absence de témoins est de nature à compliquer davantage le déroulement de l’enquête.

Zerhouni  est revenu sur la version officielle, selon laquelle l’assassinat qui a été perpétré par Oultache Chouaïb, chef de l’unité aérienne, "s’est produit sans témoins, ce qui confirme l’hypothèse selon laquelle la victime et le meurtrier ont été seuls au bureau du premier responsable, le colonel Tounsi. Ce dernier n’a pas été en réunion avec les cadres de la direction de la sûreté nationale".

Le ministère de l’Intérieur avait auparavant déclaré qu’Ali Tounsi a trouvé la mort au cours d’une séance de travail, où l’un des cadres de la police a ouvert le feu, pris, semble-t-il  d'une crise de démence, atteignant mortellement le défunt, avant qu’il ne retourne son arme contre lui, se blessant grièvement.  

Selon le ministre de l’Intérieur, l’enquête poursuit son cours, et "Oultache est encore en vie à l’hôpital", sans qu’il ne précise le degré de gravité de ses blessures.
Au sujet des mobiles de ce crime, Zerhouni a répondu "peut-être s’agit-il d’une affaire entre deux personnes", en allusion à l’existence de différends personnels entre l’assassin et la victime.
Le ministre de l’Intérieur a laissé entendre que le successeur d’Ali Tounsi a été désigné sans le nommer.  Abdelaziz Affani, cadre de la police judiciaire, a été nommé directeur général de la sûreté nationale par intérim juste après le meurtre d’Ali Tounsi.


 

Commentaires 

 
#1 RE: Ali Tounsi : "un assassinat sans témoins"
Ecrit par el manchou     09-03-2010 00:34
c'était sans doute un accident ou un complot sioniste
 
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