Dans la tourmente, Frédéric Mitterrand ne démissionne pas |
Publié le Vendredi 09 Octobre 2009 à 11:26 |
![]() Il a également affirmé avoir le soutien de Nicolas Sarkozy, rencontré dans la journée à l'Elysée "en audience", et non "en urgence", selon lui. "Il m'a confirmé sa confiance", a-t-il dit. Dans la journée, l'entourage du chef de l'Etat avait demandé qu'on le laisse s'exprimer "et répondre à ces attaques personnelles". Prié de dire s'il envisageait de démissionner, Frédéric Mitterrand a répondu: "Aucunement". Prié plus tard de dire s'il allait présenter sa démission, il a insisté: "Jamais". "L'amalgame auquel je suis confronté est d'une totale injustice", a dit Frédéric Mitterrand à TF1.
Ces événements ayant eu lieu en Thaïlande et relatés dans ce "récit pas totalement autobiographique" étaient selon lui "une erreur, sans doute. Une crime, non. Une faute, même pas. Puisque j'étais avec des gens qui avaient mon âge et qui étaient consentants". Il n'a pas démenti que les relations sexuelles étaient "tarifées" mais a affirmé que les "garçons" décrits dans "La mauvaise vie" n'étaient pas des mineurs. "Quand même, vous reconnaissez quelqu'un qui a 40 ans. (...) Il ne faut pas confondre l'homosexualité et la pédophilie.
"Cela dit, je pense que j'ai fait une faute contre l'idée de la dignité, de la dignité humaine, et je pense que d'une certaine manière, il faut se refuser absolument à ce genre d'échange", a-t-il poursuivi. L'affaire embarrasse dans la majorité et divise la gauche, partagée entre indignation et compréhension.
Frédéric Mitterrand a dit pouvoir comprendre le "ressentiment" de la vice-présidente du Front national Marine Le Pen, à l'origine de la controverse. Selon lui, les propos de certains socialistes sont en revanche le fruit de "l'aveuglement, peut-être même le désir de rancune et de vengeance". Dénonçant les "effets de meute dans la classe politique", le dirigeant centriste du MoDem, François Bayrou, a estimé dans la journée "qu'un homme peut se tromper et a le droit de changer".
Le président du FN, Jean-Marie Le Pen, avait réclamé sur RTL la démission de Frédéric Mitterrand, estimant qu'il ne s'agissait pas d'une affaire privée mais d'une "affaire d'Etat." Pour le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, "on a lâché les chiens".
"Je pense que le débat politique français prend parfois des allures pathétiques (...). Tout cela est plein d'excès et assez indigne", a renchéri sur France 2 Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy. A gauche, le député Arnaud Montebourg avait lui aussi demandé, après une "étude minutieuse" de ses écrits, la révocation d'un ministre "ayant agi délibérément en violation des lois nationales et internationales." D'autres personnalités de gauche, comme le maire de Paris Bertrand Delanoë, le député européen d'Europe Ecologie Daniel Cohn-Bendit et la secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot, avaient demandé que l'on n'emboîte pas le pas du Front national. |
Commentaires
Ecrit par EMO 12-10-2009 15:35
Cher Monsieur, j'ignore qui vous êtes et où vous êtes. Pour ma part je suis français, vis et travail en Tunisie et ai de nombreux amis. Et je ne suis en rien prêt à supporter vos grossiertés (fucking, chit ....), même rédigées en anglais.
L'affaire Mitterand est une chose, les français une autre.
Alors un peu de restect ne fera que vous grandir et évitera d'entacher votre propre peuple.
Ps à la rédaction de Gnet : je sais que vous lisez les commentaires avant parution. Ce serait bien que les grossiertés qu'elles soient dans n'impore quelle langue soit sanctionnées et que les messages de leur auteur ne soient pas diffusé.
Ecrit par tunisien a letranger 11-10-2009 16:08
Ecrit par KHAMMOUS 10-10-2009 02:20
QUELLE BETE FEROCE QU'EST LA POLITIQUE DE NOS JOURS.
ELLE VOUS BOUFFE LES MEILLEUS TALENTS ET VOUS LAISSE, COMME RESTES DES PLATS,des minus..
Ecrit par salut 10-10-2009 01:00
Ecrit par Si Toyen 3la 09-10-2009 21:26
Le dialogue "des civilisations" et une bonne chose: on échange; et on éssaye de mieux se comprendre, comme entre-amis...
De là à faire admettre à un tunisien, qu'une personalité politique de si haut rang s'avoue homo est une affaire banale, le chemain est -encore- long.
L'on va donc se maintenir à nos bonnes et vieilles règles de l'amitié et celles du respect au personnage culturel qu'est Si Freddie; et se dire que c'est une affaire franco-française...
Walla ?
Salam.