Les femmes saoudiennes les plus fortunées dans le Golfe |
Publié le Vendredi 11 Décembre 2009 à 12:22 |
![]() (600 milliards rials). Safâa Hachem, économiste et femme d’affaires koweïtienne, a souligné que "ces fonds qui sont les plus élevés dans le Golfe arabe, n’ont pas fait l’objet de mouvement d’investissements dans la région ou dans le monde arabe". Les Koweïtiennes talonnent les Saoudiennes, avec une fortune estimée à 75 milliards de dollars. Elles sont suivies par les femmes des Emirats (55 milliards de dollars), du Qatar (35 milliards), du Bahreïn (12 milliards). Les moins fortunées sont les Omanaises avec 9 milliards. Safâa Hachem a expliqué lors du forum des femmes d’affaires dans le secteur bancaire et financier, que les estimations montrent que les femmes possèdent 40 milliards de dollars de fortunes personnelles dans les pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), et gèrent près de 346 milliards, un montant qui atteindrait 385 milliards en 2011. Les Saoudiennes possèdent des fortunes avoisinant les 11 milliards de dollars en placements bancaires, a-t-elle relevé. Elles détiennent 40 % des entreprises familiales, et contrôlent 20 % du capital des fonds saoudiens communs. Par ailleurs, les femmes du Golfe constituent entre 15 et 20 % de la population active. Le Koweït et le Bahreïn tiennent, à ce titre, le haut du pavé. Elle a appelé à libérer "les potentialités des femmes, à les affranchir des chaînes qui les ligotent et à les impliquer dans la prise de décision économique". L’effectif des femmes actives est en progression dans le monde arabe, selon représentante de l’union des banques arabes, qui estime que "le monde arabe aura besoin de créer 100 millions de postes d’emploi avant 2020. Quelque 100 millions d'habitants sur un total de 300 millions sont âgés de 12 à 24ans, ce qui constitue un grand problème, avec des compétences menacées de chômage". Ce faisant, "la participation de la femme à l’activité économique en Arabie saoudite équivaut à 17,6 %, soit le taux le plus faible dans les pays du Golfe arabe", a-t-elle fait observer, s’appuyant sur le rapport de développement humain dans le monde arabe de l’année 2005, qui indique que le taux de contribution de la femme arabe à l’activité économique est le plus bas dans le monde, en ce sens qu’il ne dépasse pas 33,3 %, alors que la moyenne mondiale est de 55.6%. Par ailleurs, la présence de la femme dans la sphère économique ne dépasse pas 42,2 % par rapport à l’homme, alors que la moyenne mondiale est de 69%. |
Commentaires
Ecrit par moi 13-12-2009 22:31
Ecrit par ghassan 11-12-2009 14:23
Ecrit par Nader 11-12-2009 13:36
Ecrit par ghassan 11-12-2009 13:30
Ecrit par vega 11-12-2009 13:28
Peut-être préféreraient-elles moins de richesses et plus de liberté.