Polémique autour du feuilleton Omar, pour personnification des califes |
Publié le Mardi 24 Juillet 2012 à 11:03 |
![]() Il s’agit là de la première apparition arabe des personnalités campant le rôle des compagnons du prophète à la télévision, après leur personnification sur les chaînes arabes en sous-titrage à travers les productions iraniennes, et ce après la fin du monopole de l’Etat des médias, l’apparition des chaînes satellitaires privées, et l’avènement d’opinions religieuses plus ouvertes autorisant l’incarnation des compagnons du prophète dans les œuvres dramatiques. Les productions iraniennes ont outrepassé la Fatwa d’al-Azhar et ont présenté une série de feuilletons dont celui du "prophète Youssef", de "Sayeda Mariem" et un troisième sur "Hassan et Hussein". Le cinéma iranien s’apprête à lancer le premier film sur le prophète Mohamed (paix et grâce sur lui) l’année prochaine. Bien qu’il s’appuie dans son scénario historique sur des références religieuses à l’instar de Youssef Karadhaoui, Salmane Ouda, Abdelwahed Tariri, Ali Salabi, Saâd Matar al-Atibi et Akram Dhiâ Amri, le feuilleton Omar suscite des critiques à l’intérieur et à l’extérieur de l’institution religieuse, et dans l’opinion publique ; une large polémique s’est ainsi fait jour sur Internet. Le metteur en scène a tenté à travers le choix de la nouvelle figure syrienne, Samer Ismaïl, pour camper le rôle du Calife Omar Ibn Khattab, que Dieu soit satisfait de lui ; un acteur "artistiquement pur", d’éviter les critiques qui auraient pu le viser pour de précédents rôles. La polémique enfle néanmoins sur la capacité d’un acteur débutant de camper un rôle d’une telle grandeur, d’une personnalité avec un tel poids religieux, historique et humain, certains estiment qu’il s’agit du plus important rôle attribué à un acteur dans l’histoire de la télévision et du cinéma arabe. Deux avocats égyptien et bahreïni ont déposé plainte en justice appelant à cesser la projection de ce feuilleton pour atteinte aux constantes de l’Islam. La position d’al-Azhar est tout aussi la même, interdisant la personnification des compagnons du prophète dans les œuvres dramatiques. Le critique d’art égyptien, Tarek Chinaoui, estime que "l’institution religieuse doit revoir les évolutions intervenues sur différents plans, y compris celles interdisant l’apparition de ces personnalités dans des travaux dramatiques religieux et historiques". "La présentation des ces personnalités pour la première fois, dans une production saoudienne constitue un échec des institutions religieuses officielles, étant donné qu’al-Azhar, la maison saoudienne d’al-Iftaâ, et autres jurisconsultes musulmans gardent leurs positions inchangées, alors que de nombreux autres oulémas ont dépassé cette interdiction", a-t-il ajouté. Thana Hachem, professeur à l’Institut supérieur du Cinéma, considère que "l’apparition de ces personnalités dans les feuilletons, est de nature à les désacraliser- la sacralité des humains n’existe pas en Islam- ce qui permet d’en débattre, ainsi que de leur rôle religieux et historique, d’une manière rationnelle". |
Commentaires
Ecrit par Musulman. 25-07-2012 08:28
Ecrit par zenatoo 25-07-2012 00:17
les religieux conservateur pur , foutez nous la paix je vous propose de fumez un bon pétard,un bon pinard millésimé,de la bonne chair humaine , après on parleras
Ecrit par musulmane 24-07-2012 23:25
va voir ailleurs il s'agit la de religion et non de découverte ya habes...
cultive toi d'abord
Ecrit par Royaliste 24-07-2012 18:07