Ben Ali : "je ne veux pas y aller, je veux mourir ici dans mon pays" |
Publié le Vendredi 11 Février 2011 à 11:15 |
![]() Il refuse de monter dans l'avion. Sur le tarmac de l'aéroport de Tunis, il résiste, se tord les mains, serre sa petite mallette noire, son seul bagage, essaie de rebrousser chemin vers la Mercedes noire qui vient de le déposer. Il supplie : "Laissez-moi, je ne veux pas y aller, je veux mourir ici dans mon pays." [...] Ce vendredi 14 janvier à 17 heures, alors que la révolte gronde dans les rues de la capitale, Ben Ali ne veut pas partir. Il gémit, hagard. "Bordel de Dieu ! Tu vas monter !" C'est Ali Seriati, l'homme de l'ombre, le redouté chef de la police politique, compagnon de Ben Ali depuis trente ans, qui le bouscule et l'oblige à gravir les marches en jurant. Aucun des militaires qui font cercle autour du petit groupe composé du président, de sa femme Leïla, de leur fils Mohamed, de sa fille Halima, du fiancé de celle-ci, du majordome Moustafa qui a tenu à les accompagner et de deux employées de maison philippines, n'a osé toucher le président. Avec la langue fleurie qu'elle affectionne, Leïla rudoie ce mari hébété dont les jérémiades l'exaspèrent maintenant qu'il a perdu son pouvoir : "Monte, imbécile, toute ma vie, il aura fallu que je supporte tes conneries !" ... Le Nouvel Observateur raconte cette semaine comment le couple diabolique formé par la femme du président tunisien et le directeur de la sécurité, Ali Seriati, ont poussé Ben Ali vers la sortie. Jamais le président tunisien n'aurait accepté de décoller si Seriati ne lui avait pas juré que son départ n'était que temporaire. [...] Sériati et Leïla ont-ils cru sérieusement que le président ou sa femme pourraient revenir à la tête du pays ou savaient-ils déjà que leur sort était scellé ? A 17H45, le 14 janvier, Ben Ali s’enfuit dans l’avion BBJ TS-IOO |
Commentaires
Ecrit par SDF 14-02-2011 01:17
Ecrit par Dédé 13-02-2011 11:55
Il est incontestable que Ben Ali a été un dictateur d'une autre trempe, il était hors pair DANS SA DICTATURE, un dictateur ignorant et un dictateur ignorant est plus dévastateur que tout autre catastrophe.
Leila Trabelsi qu'une certaine providence a mise à la tête de ce pays, Leila avec le passé le plus noir, Leila synonyme de l'immoralité même s'est posée comme un affront, comme une offense sur le front de chaque tunisienne et tunisien.
Les autres, ces minables sans envergure, sans morale, sans éducation, ces pilleurs avides de vols et de vices, se sont trompés de pays et de peuple.
Cette caillera (racaille), a été balayée.
Il reste à parachever notre révolution en cherchant les complices, les receleurs et tous ceux qui ont permis au mal de régner si longtemps.
La révolution doit continuer jusqu'à l'accomplissement de la volonté de Dieu et du peuple c'est à dire l'assainissement total.
Nous n'avons pas milité des années durant avec tous les sacrifices y afférents pour qu'on nous vole notre révolution et pour que des arrivistes se repositionnent sans scrupule sur le nouvel échiquier politique tunisien.
Que les vrais patriotes militants présentent leurs atouts, leurs preuves de bonne loyauté et de bons services à la cause tunisienne car depuis le 14 janvier, les seules paroles ne suffisent plus.
Ecrit par Ben Harb 12-02-2011 18:38
S'il vous plait informer vous auprès de ceux qui sont restés dans le pays le commandement militaire et Monsieur Mohamed Ghannouchi ou patientez vous aurez la vrais version.
Encore merci Gnet
Ecrit par cmoi 11-02-2011 21:21
Ecrit par Tounsi2 11-02-2011 18:26