Factures, entre incompréhension et gaspillage ! |
Publié le Jeudi 07 Août 2008 à 12:28 |
![]() L’indice le plus révélateur du degré de gaspillage concernant ces deux sources sont les factures de consommation d’électricité et d’eau qui nous parviennent régulièrement de la Steg et de la Sonede et qui enregistrent des hausses continues pour deux raisons évidentes, à savoir la consommation élevée et les augmentations périodiques et logiques du coût de ces deux produits. Une parenthèse mérite d’être ouverte à ce propos. On constate un manque flagrant et inacceptable d’informations sur les modalités de tarification et les éventuelles hausses de ces factures. Une chose est sûre : le commun des citoyens ne comprend rien ou presque aux détails et aux rubriques et encore moins au pourquoi des montants mentionnés, d’où les éternelles réclamations enregistrées auprès des guichets des deux importantes sociétés : la Steg et la Sonede et les non moins éternelles répliques : "payez et réclamez". Les points d’interrogation fusent de partout. Certains établissements à caractère purement industriel se voient contraints de payer le taux réservé pour les établissements publics de radio et de télévision, alors qu’ils n’utilisent ni ne disposent de postes de télévision. D’autres locaux, à usage purement professionnel (cabinets de médecins ou d’avocats à titre d’exemple), se voient facturer un haut pourcentage sur la facture de consommation d’eau réservé aux eaux industrielles, etc. |
Commentaires
Ecrit par Mosbah 25-11-2008 21:49
Ecrit par Sacan 09-08-2008 20:08
ou trouver l'argent c'est simple, prélever plus d'impôts sur les démunis qui travaillent dans les champs agricoles, sur les chantiers,dans les mines, peu importe que leurs enfants font des Km à pieds pour aller à l'école sous les intempéries en traversant des régions montagneuses ou ils sont exposés aux animaux sauvages pourvu que nos enfants aillent en voiture chauffée ou climatisée.
Peu importe que les chômeurs de Siliana,Kef,Jendouba,Gafsa,Kas serine et des autres régions intérieures qui sont sans travail depuis 3 ou 5 ans restent sans revenus pour quelques années encore pourvu que les citadins continuent à gaspiller et jeter de la nourriture pendant le mois de Ramadan,
ou achètent des moutons à 400 dinars le jours de l'Aid, Peu importe que les gens du Sud manquent d'eau potable et de l'électricité pourvu que notre train de vie ne soit pas touché et on continue à faire le plein des stades et des festivals et des hôtels 5 étoiles .....
il faut que l'Etat continue à subventionner l'essence, la nourriture jetée,l'eau du robinets qui coule à flots,les ampoules allumées tout le temps etc...
l'infrastructure pour les régions défavorisées IL N Y A PAS URGENCE
Ecrit par Le citoyen 08-08-2008 21:09
La démarche n’est pas abordable aux familles moyennes, car, les habitudes vont changer par le temps et sans se rendre compte, nous risquons de ne plus prendre la voiture et avoir le privilège d’aller en famille pour aller au travail et déposer les enfants à l’école par manque de moyens d’acheté le carburant.
Nous serons obligés de jongler avec le temps et faire une étude en famille pour éviter les déplacements en voiture ou en métro et faire un peu de la marche dans un rayon de 20 km sans tenir compte de la pluie et de la chaleur pour quelques économies.
Nous risquons dans les prochains jours changer les méthodes et revenir en arrière pour éviter les dépenses qui sont logiques et normales. La famille tunisienne d’un niveau moyen est entre le fer et l’enclume sans oublier que demain le mois du Ramadan et après l’Aid Esseghir et après l’Aid El Khébir sans tenir compte des besoins des enfants, la vie continue.
Nous savons pertinemment que le soutien de l’état est considérable, mais, les moyens restent insuffisants d’une manière générale et le tunisien n’a pas la force pour aborder cette escalade des prix !!!
Pouvons-nous avoir un Boué de sauvetage dans les prochains jours pour aborder la rentrée scolaire?
Ecrit par NB 08-08-2008 01:42
Demain, il y aura d’autres augmentations la CNRPS, la CNAM, les médecins, les cliniques sans tenir compte de l’alimentation et les produits d’entretien…
Nous sommes bien vacciné, c'est une monnaie courante au niveau des augmentations dans notre pays et nous devons faire avec sans faire de bruit... Le niveau de la vie est devenu trop cher et personne ne réclame, ils ne peuvent rien dire « Ech yamel el maiet coddem ghaslou » en principe rien, il faut vivre comme le dicte le proverbe « aich bel menaa ya kammoun » !!!. La STEG et la SONEDE ont intérêt de revoir leurs tableaux des tarifs par zone d'habitation et établir leurs factures à la baisse pour éviter la cassure dont nous relevons un déséquilibre total.
Une idée, Il faut faire la différence entre une zone résidentielle et une zone populaire!!!
Pouvons-nous voir notre politique de consommation à la baisse?
Encore nous n'avons pas eu les augmentations au niveau de nos salaires et les augmentations ne cessent de tomber l'une après l'autre.
Pouvons-nous avoir une compensation pour la cherté de la vie ?
Comment faire devant cette crise mondiale ? Il faut faire des analyses approfondies pour trouver des solutions urgentes et immédiates et éviter l’inflation continue.
De toutes les manières, les pauvres vont s'appauvrir d'avantage et les nouveaux riches vont devenir plus riches qu'avant sans payer des frais supplémentaires....
Ecrit par hadd85592004 08-08-2008 00:35