Imed Trabelsi "Je ne suis pas un ange" |
Publié le Mardi 17 Janvier 2012 à 11:06 |
![]() Imed Trabesli est emprisonné depuis un an dans la caserne de l'Aouina, tout près de l'aéroport de Tunis-Carthage. Réalisée avec l'aide de son épouse Sarah, qui lui rend visite chaque semaine en prison, et avec l'accord de son avocat tunisien, Me Saidi, l'interview a été rédigée à la main et en français par Imed, depuis sa cellule, et retranscrite sans intermédiaire. Interrogé sur les raisons qui ont poussé le peuple tunisien à se soulever contre le régime de votre oncle, Imed Trabelsi a répondu avoir suivi les événements à travers les médias tunisiens comme la majorité des citoyens. "Ce soulèvement était une grande surprise pour moi. La situation ne me semblait pas explosive au point d'imaginer une révolution. Il est vrai que les conditions de vie pour certaines couches de la population étaient difficiles, aggravées par un chômage important et une crise économique internationale. Il est vrai aussi que certains proches, ou qui se faisaient passer comme tels, profitaient de leurs relations pour faire des affaires". Au sujet de sa situation judiciaire, Imed Trabelsi dit être victime d'un acharnement, et qu'il n'a pas bénéficié de la grâce générale accordée au cours du mois de mars 2011. Il a été condamné à 33 ans de prison, notamment pour avoir émis des chèques sans provision." Ces chèques provenaient des comptes de mes sociétés dans le cadre de mon activité professionnelle, et n'étaient pas destinés à me payer des voitures ou des costards ! Le problème, c'est que ces chèques ont été encaissés après le gel de l'ensemble de mes comptes. Je suis donc insolvable, mais les créanciers continuent de déposer ces chèques sans que je puisse les honorer. J'ai également été condamné à 4 ans de prison pour avoir consommé du cannabis. On m'a fait des analyses soi-disant positives 14 jours après mon arrestation, alors que je n'ai pas touché à ça depuis 10 ans. Dans sa décision, le juge écrit que cette peine très lourde était justifiée « compte tenu de la personnalité de l'accusé". Accusé de s'être enrichi durant le règne de son oncle, notamment dans l'affaire Bricorama [ il est soupçonné d'avoir voulu faire main basse sur la filiale tunisienne de l'enseigne en usant de méthodes d'intimidation], Imed Trabelsi dit ne pas être un ange. "Mais je travaillais 14 heures par jour, et la plupart de mes sociétés n'étaient pas bénéficiaires à leurs débuts. Je n'ai par ailleurs jamais tenter de saisir les biens d'autrui", s'est-il défendu. |
Commentaires
Ecrit par riadh 20-01-2012 15:21
ahhh ne plus lire ce bac -20 essayer d'écrire en français
Ahhh, ce voleur de yacht, ce traficant de bièrre, ce voleur de banque est en prison...
ahhhh que c est bon quand meme un peu de vengance :)
Ecrit par hammadi 19-01-2012 11:19
Ecrit par SDF 17-01-2012 20:41
T'es même plutôt une vraie petite crapule sans envergure!
Allez, vite : au gnouf!
Ecrit par kimo 17-01-2012 19:43
C'est plus facile de l'interroger sur ce qu'il n'a pas fait ce type..
Ne9es ken Sakher w Belhsan bech ijiwna fi "3andi ma n9olek"
Ecrit par hechmi 17-01-2012 19:22