Marzouki prévient contre le retour des forces contrerévolutionnaires |
| Publié le Mardi 19 Juillet 2011 à 10:34 |
%20(2).jpg "Moncef Marzouki.") Le Premier ministre a choisi dans son discours le langage de la "fermeté ", pour réagir à la crise politique la plus grave que connaissent le gouvernement et la Tunisie, six mois après le déclenchement de la révolution, souligne un communiqué du congrès pour la République, CPR, signé par son président Moncef Marzouki."Devant ce nouveau dérapage qui augure de l’aggravation de la crise de confiance entre le pouvoir et les partis politiques d’un côté, et le pouvoir et les jeunes de la révolution de l’autre", le CPR dit "refuser et condamner ce langage hautain et menaçant", rappelant au Premier ministre "qu’il ne tire sa légitimité que d’un consensus à même d’être révisé". Le CPR condamne "les pratiques policières à travers toutes les pratiques connues du Président déchu, comme la coupure des communications téléphoniques, l’usage disproportionné de la violence verbale et corporelle contre les manifestants pacifiques et le retour à l’enrôlement obligatoire, et la provocation du désordre en vue de légitimer le retour de la répression et d’empêcher les élections". Le CPR se dit être attaché "au droit aux manifestations pacifiques, et aux revendications pour lesquelles les jeunes sont sortis dont la démission des ministres de l’Intérieur et de la Justice, le jugement des coupables, le dédommagement des familles des martyrs et la tenue des élections à leur échéance". Il met en garde contre "le retour des forces contrerévolutionnaires, et leurs menaces grandissantes des acquis de la révolution". Il lance un appel au peuple "d’imposer l’attachement à l’échéance électorale, et la participation massive aux élections, et à ne pas tomber dans le piège de la violence, en réponse à des manœuvres visant à entraîner notre pays dans un scénario débouchant sur le désordre, ce qui favorisera le retour du despotisme, sous le signe de la préservation de la stabilité". Communiqué |
Commentaires
Ecrit par Nadia 22-07-2011 17:54
Actuellement quelque entités mafieuses du ministère de l’intérieur appuyé par un gouvernement transitoire sourd et dictateur d'esprit et de vision, tentent de nous revenir en arrière, en commençant par opprimer les voix libres, accentuer les provocations et entraîner les uns et les autres vers la violence.
Face à cela courage courage Si Marzouki, soyant toujours fidèle à nos principes et donnant l'exemple. Enfin espérons que cette révolution sera une révolution dans l'esprit et la mentalité des gens. d'expression.
Ecrit par Dali 21-07-2011 00:44
Ecrit par Marre...zouki 20-07-2011 12:27
Il y a une sorte d'aveuglement ou de folie collective qui obscurcissent les yeux et l'esprit des gens et les font foncer tete bassée dans le mur.
Ecrit par Tunisien Fier 20-07-2011 09:52
Aujourd'hui, à 8 semaines des premières élections démocratiques en Tunisie, ils cherchent à foutre le bordel (avec bien évidemment les barbus de Ennadha).
Ils n'ont pas (malheureusement) la capacité de passer d'un statut d'opposant réprimé au statut d'un candidat potentiel pour diriger la Tunisie. Dommage !!!
Messieurs, révéillez-vous !!!
Avec le chaos, vous ne pourrez plus tenir vos meetings dans le calme et la sérénité ... Vous ne pourrez plus présenter et discuter vos propositions avec les Tunisiens ...
Avec le chaos, la seule organisation qui pourra s'en sortir : c'est Ennahdha ..
Vous avez clairement tout intérêt à ce que le pays reste calme ... A défaut, préparez vous à être un opposant dans un pays qui est régi par la Charia avec les barbus de Ennahdha et Ettahrir aux commandes ... Ca va être encore plus dur que sous ZABA !!!
Par ailleurs, à la place de papoter, il est de temps de communiquer sur vos propositions concernant notre future constitution. Il est temps !!!
Ecrit par khammous 20-07-2011 00:29