Mebazaa expose sa vision du conseil pour la protection de la révolution |
Publié le Jeudi 24 Février 2011 à 17:40 |
On apprend, de sources concordantes, que Foued Mebazaa, Président de la République par intérim, a envoyé un courrier aux 49 membres du conseil national pour la protection de la révolution, où il leur soummet un projet de fonctionnement dudit conseil, dont il propose un rôle co-décisionnel.
Les membres du conseil, dont les représentants du conseil de l’ordre des avocats, de l’UGTT, des partis politiques et des organisations de la société civile, ainsi que les représentants de Sidi Bouzid, Kasserine et Gafsa sont en train d’étudier le projet du chef de l’Etat intérimaire, et feront part de leur position ultérieurement. En cas d’accord, le conseil pour la protection de la révolution devrait être régi par un décret-loi.
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Commentaires
Ecrit par so. light 26-02-2011 19:33
neutres et reconnues par leur patriotisme et compétence. Leur role sera uniquement à titre consultatif durant la période transitoire car après les élèctions, la revolution sera protégée par les élus du peuple
Ecrit par Fawziya MOHAMED 26-02-2011 16:47
Auteur : Fawziya MOHAMED
Nous allons donné quelques précisions sur les Membres qui composent la Commission tunisienne sur la Réforme, notamment sur son Président Yadh BEN ACHOUR, sur Slim LAGHMANI, sur Rafaa BEN ACHOUR, HORCHANI, etc...
1-: D’abord, en juillet 1990, Yadh Ben Achour avait été élevé par Ben Ali au grade de Commandeur de l’Ordre de la République, une haute distinction offerte par Ben Ali à Yadh Ben Achour
2-: Dès l’arrivée de Ben Ali au pouvoir, Yadh Ben Achour avait exercé en 1987-1988 la fonction de Membre au Conseil Economique et Social de Tunisie.
3-: Yadh Ben Achour avait été désigné par Ben Ali comme Membre du Conseil Constitutionnel, fonction qui a été exercée par Yadh Ben Achour pour plus de 4 ans durant les années 1988-1992. Aujourd’hui, on fait savoir que Yadh Ben Achour était un opposant à Ben Ali du fait que Yadh Ben Achour avait démissionné de sa fonction de Membre du Conseil Constitutionnel en 1992. Toutefois, ceci ne veut rien dire car pourquoi Yadh Ben Achour avait accepté d’exercer cette fonction de Membre du Conseil Constitutionnel durant plus de 4 ans s’il n’était pas réellement partisan de Ben Ali ?
4-: Yadh Ben Achour avait assuré avec l’approbation de Ben Ali, la fonction de Doyen de la faculté des Sciences Juridiques et Sociales de Tunisie durant les années 1993-1999
5- : Yadh Ben Achour est Membre fondateur de l’Académie internationale de Droit Constitutionnel ( A.I.D.C.) qui a son siège à Tunis. Cette A.I.D.C. regroupe parmi ses membres l’élite intellectuelle de BEN ALI, notamment les professeurs de Droit partisans de Ben Ali comme son frère Rafaa Ben Achour, sa soeur Sana Ben Achour, Slim LAGHMANI, Abdelfattah AMOR, HORCHANI, le feu Jazi DALI, Zouhayer M’Dhaffer, etc… Tous ces professeurs de Droit Public des Universités de Tunis ont participé activement à la révision de la Constitution tunisienne en 2002 pour permettre à Ben Ali de se représenter sans limite de mandat en lui octroyant des immunités de juridiction lui permettant de fuir.
6- : Le frère de Yadh Ben Achour, le nommé Rafaa Ben Achour était déjà nommé par le dictateur BEN ALI comme Secrétaire d’Etat auprès de l’Education Nationale en 2001-2002
7- : La soeur de Yadh Ben Achour enseigne à l’Université du 7 novembre de Carthage le Droit Public conjointement avec son frère Rafaa Ben Achour. Cette Université du 7 novembre dénommée aujourd’hui Université de Carthage regroupait durant le règne de Ben Ali, l’élite intellectuelle de Ben Ali qui défendait son régime… Même si Sana Ben Achour avait exercé jusqu’à ce jour la fonction de Présidente de l’Association tunisienne des Femmes Démocrates, elle a été néanmoins instrumentalisée par le Régime de Ben Ali conjointement avec Leila Ben Ali qui a exercé aussi la fonction de la Présidente des Femmes du Monde Arabe…
Aujourd’hui, Yadh Ben Achour a désigné les Membres de sa Commission mais malheureusement, la majorité de ces Membres qui sont des Professeurs de Droit Public ont été des partisans de Ben Ali comme Slim LAGHMANI, HORCHANI, etc…
8- : Slim LAGHMANI avait même soutenu sa thèse en juin 1990 devant Yadh Ben Achour qui était le Président de son Jury de soutenance…
Récemment, la Commission sur la Réforme avait été élargie d’une manière discrète pour accepter parmi ses Membres Rafaa Ben ACHOUR.
Initialement, le 17 janvier 2011, Rafaa Ben Achour n’était pas désigné pour faire partie des Membres de la Commission sur la Réforme. Mais récemment, le frère Rafaa Ben Achour a rejoint discrètement ,sans que personne ne le sache, la Commission sur la Réforme. En effet, Yadh Ben Achour, le Président de cette Commission, avait désigné récemment son frère Rafaa BEN ACHOUR pour faire partie d’une manière officielle en tant que Membre de cette Commission sur la Réforme.
Il est à rappeler, que Rafaa Ben ACHOUR avait exercé du temps du dictateur BEN ALI la fonction ministérielle en tant que Secrétaire d’Etat à l’éducation Nationale de 2001 à 2002, période qui coïncidait à l’époque de la révision constitutionnelle tunisienne de 2002. Aujourd’hui Rafaa BEN ACHOUR veut passer pour un révolutionnaire, un opposant au régime de BEN ALI...!
Franchement, la Commission sur la Réforme devient une affaire de la Famille “les Ben Achours” où deux frères Yadh ben Achour et son frère Rafaa Ben Achour et l’étudiant de Yadh Ben Achour Slim LAGHMANI, le Bénaliste en puissance, sont les plus influents pour élaborer la future Constitution tunisienne et le Code électoral et d’autres textes législatifs dans un sens favorable à leurs opinions politiques du règne de BEN ALI.
Il ne faut pas aussi oublier Sana BEN ACHOUR, qui est la soeur de Yadh BEN ACHOUR et Rafaa BEN ACHOUR. Sana Ben ACHOUR ne fait pas partie de la Commission sur la Réforme mais récemment elle a été consultée par la Commission sur la Réforme en tant que Présidente de l’Association des Femmes Tunisiennes Démocrates pour exprimer ses suggestions relatives à l’élaboration de la future constitution tunisienne. Etant consultée, en réalité par son frère Yadh Ben Achour, le Président de la Commission sur la Réforme, elle s’est rendue récemment au Rendez-vous au sein de la Commission sur la Réforme pour exprimer ses opinions à l’égard notamment de l’exigence de la laïcité en Tunisie, son horreur de l'islamisme, désirant qu’elle soient mentionnées dans la Constitution tunisienne. Lorsqu’elle s’est rendue à la Commission sur la Réforme, Sana BEN ACHOUR a été reçue par ses frères Yadh BEN ACHOUR, et Rafaa BEN ACHOUR ainsi que par son grand collègue Slim LAGHMANI. Il est à rappeler que Yadh Ben Achour, (en retraite aujourd’hui) Rafaa BEN ACHOUR, Sana BEN ACHOUR, Slim LAGHMANI ont enseigné ensemble en tant que Professeurs de Droit Public à la Faculté des Sciences juridiques et Sociales de Tunis ainsi qu’à l’Université du 7 Novembre de Carthage, qui regroupait les enseignants de Droit considérés comme étant l’élite intellectuelle défendant BEN ALI.
En réalité, il n’y avait pas besoin que Sana Ben Achour puisse exprimer son point de vue à ses frères et ses collègues de travail au sein de la Commission sur la Réforme, puisque Sana BEN ACHOUR s’entretenait chaque jour sur ces questions avec Slim LAGHMANI, ses deux frères Yadh et Rafaa, et ceci depuis une vingtaine d’années du fait qu’ils militaient ensemble pour la même idéologie politique bénaliste du règne de BEN ALI I...Il est certain que dans ces conditions, les deux frères Yadh Ben Achour et Rafaa Ben Achour qui font partie de la Commission sur la Réforme ne vont pas tarder à donner satisfaction à leur soeur Sana BEN ACHOUR , sans aucune hésitation, au sujet de ses demandes afin de les inclure dans la prochaine Constitution tunisienne...! Toutefois, il n’en demeure pas moins que son Rendez-vous et son déplacement au sein de la Commission sur la Réforme sont une démarche et une formalité obligatoire pour consigner ses demandes constitutionnelles...
Pauvre Peuple Tunisien qui voit son avenir politique dans les mains de la famille des “BEN ACHOUR” et des "BEN LAGHMANI” et leurs consorts, etc…!
ll est à souligner, que : la Commission sur la Réforme avait déjà déterminé le futur régime politique tunisien. En effet, la Commission sur la Réforme avait décidé que le futur régime tunisien serait SEMI-PRESIDENTIEL, rejetant le régime parlementaire et le Régime Présidentiel. Pourquoi, la Commission de Réforme avait décidé à la place du peuple tunisien et ne l'avait pas consulté ?
Normalement, cette question devrait être résolue par un REFERENDUM POPULAIRE TUNISIEN à travers lequel il serait posé au peuple tunisien la question suivante :
1- Voudriez-vous un Régime Parlementaire, ou
2- Un régime Présidentiel, ou
3- Un Régime Semi-Présidentiel ?
De cette manière, le peuple tunisien ne serait pas privé du choix de son régime politique !...
Il est à rappeler, que la Commission de Réforme a été annoncée le 17 janvier 2011 par le Premier Ministre Mohamed GHANNOUCHI dont la fonction est illégitime car Mohamed GHANNOUCHI a été contesté par le peuple tunisien qui lui demande sans cesse de démissionner. De même, la désignation par Mohamed GHANNOUCHI de Yadh Ben ACHOUR en tant que Président de la Commission de Réforme est illégitime car elle provient d'un Premier Ministre qui est illégitime, d'autant plus que Yadh Ben Achour, son frère Rafaa Ben Achour, Slim LAGHMANI qui a été l'étudiant de Yadh BEN Achour, Horchani,etc... sont des enseignants universitaires de Droit ayant rendu d'importants services au régime du dictateur BEN ALI...Comment ces Membres de Commission sur la Réforme dont les Membres sont d'anciens Bénalistes qui aujourd'hui ont retourné leur veste, puissent élaborer une Constitution tunisienne et des textes juridiques sans que le peuple tunisien ne puisse réellement participer pour faire valoir ses revendications issues de la Révolution tunisienne du 14 janvier 2011 ?
Fawziya MOHAMED,
le 26 février 2011
Ecrit par Khammous 25-02-2011 23:00
1/ On veut une transition démocratique mais on ne veut pas du support constitutionnel qui la soutient. On n'accepte pas de se référer à la constitution existante même dans ses dispositions les plus nobles et il y en a ( cf COOGLE / CONSTITUTION 1959 ) .
2/ On veut arriver au pouvoir mais on refuse les élections car on craint d'avance une coalition de tels ou tels partis
3/ On veut bien que son parti soit reconnu mais on ne veut pas se raviser et se réviser quant à son appartenance ou à sa référence à la religion
Comme c'est interdit par la constitution
( ART 8 ) eh bien QU'A CELA NE TIENNE ON VA RECLAMER UNE NOUVELLE CONSTITUTION
4/ Les autorités sont très conciliantes , et c'est somme toute une bonne chose, mais je ne crois pas qu'elles soient prêtes à mettre en péril la sécurité intérieure du pays.
5/ L'exception à cette règle que vient de nous annoncer GNET sur la possibilité que le Président de la REPUBLIQUE propose d'impliquer 3 gouvernorats sur 21 dans les affaires, outre qu'elle est douteuse,peut être un test.
Gnet comme tous les journalistes aujourd'hui sont franchement accablés par un passé peu glorieux et traumatisés par l'ancien régime
Qu'ils soient sûrs on leur pardonne pourvu qu'ils soient positifs et ne pas chercher à se réhabiliter coûte que coûte au détriment parfois de la Révolution, des jeunes, et de la DEMOCRATIE.Il y existe des hommes de bonne foi parmi ces journalistes.
LE PEUPLE (SILENCIEUX POUR LE COUP ° LEUR TEND LA MAIN en espérant qu'ils vont le servir dans le sens de la modération et de l'ordre juste auquel il tient beaucoup .
Ecrit par ABDALLAH Z 25-02-2011 17:11
FAITES NOUS UN AUTRE ROMAN SUR L eGYPTE, VOUS QUI SEMBLEW ETRE DANS LE SECRET DES DIEUX
j ACCEPTE DONC TON OEUVRE COMME ROMAN POLICIER BAS DE GAMME, MAIS PEU DE GENS VOUS PRENDRONT AU SERIEUX, VOUS QUI CONNAISSEW TOUS CES SECRETSM VOUS DEVEW DONC ETRE UNE TAUPE AU COMITE CENTRAL DU RCD
UN PEU DE SERIEUX svp LA SITUATION EST DEJA TROP COMPLIQUEE COMME CA, ELLE NE MANQUE PAS D INTOX
Ecrit par Nesrine 25-02-2011 16:47