Recrutement des enseignants : la fin des "entourloupettes" ?

Publié le Mardi 13 Octobre 2009 à 12:08
Le Temps - Est-il encore concevable aujourd'hui de faire la fine bouche quand il s'agit d'embauche et d'affectation ? A moins d'être hyper chanceux ou de solliciter les plus solides pistons, celui qui postule de nos jours à un poste se trouve dans la majorité des cas obligé d'accepter son affectation à n'importe quelle région du territoire national.

Dans certaines professions, comme l'enseignement par exemple, le droit aux caprices est depuis des années déjà un luxe d'un autre temps. Pour un nouveau diplômé de l'Université, c'est déjà un exploit que de passer avec succès les épreuves écrites et orales du CAPES. Cet obstacle franchi, le futur professeur ne tente presque plus de recourir aux services des personnes influentes pour obtenir quelques privilèges par rapport aux autres candidats reçus.

De toute manière, même les interventions de ce genre risquent d'être vaines et infructueuses lorsque les places disponibles sont très limitées et que les postes offerts se trouvent tous dans des zones éloignées de chez soi. Dans l'enseignement supérieur, la multiplication et la décentralisation des établissements universitaires a relancé le rythme des recrutements mais en même temps, les candidats retenus lors des concours professionnels sont dispatchés sur l'ensemble du pays. On remarque à ce sujet que les cas de défaillances se raréfient nettement par rapport au taux enregistré pendant les années 1990, lorsque les concurrents de Tunis par exemple refusaient d'aller enseigner à Kairouan ou à Sfax. En cette année 2009, un docteur en sociologie, en philosophie, en histoire ou en géographie accepterait n'importe quel poste, fût-il en plein désert du côté de Douz ou de Borj el khadhra ! Dans d'autres filières « littéraires », les chances de recrutement s'amenuisent d'année en année ; quant à exercer à Jendouba ou au Kef, à Gabès ou à Médenine, à Gafsa ou à Tozeur cela ne représente plus un handicap. L'affectation à un poste se trouvant à (seulement !) 200 kilomètres de chez soi vaut même une promotion aujourd'hui. Le plus grand souci n'étant plus le lieu de travail mais le travail lui-même, les postulants font de plus en plus de concessions et leurs parents aussi
 

Commentaires 

 
#2 Conditions
Ecrit par tunisien     14-10-2009 12:00
Le problème n'est pas dans la région où on est affecté. Douz, Borj el-khadhra et Gafsa font partie du territoire tunisien. Le vrai problème est dans l'absence de règles transparentes, claires et connues pour tous concernant les affectations. Les mamans enceinte vous dites? Oui, mais l'enseignement c'était leur choix et quand on a 30 ans et qu'on est Docteur, on assume. C'est simple. Faux problème à mon avis. Merci Gnet pour ce sujet.
 
 
#1 VOUS ETES A COTE
Ecrit par KHAMMOUS     14-10-2009 01:49
Vous évoquez l'enseignement sup.
Eh bien allon-y.
Dîtes nous selon quel principe égalitaire les résultats de la commission de recrutement ne sont pas portés à la connaissance des candidats et affichés en public.
Au lieu de celà ils passent nécessairement dans les bureaux du ministère pour y séjourner plusieurs jours avant d'être publiés .
Bien sûr c'est facile après celà de se targuer d'intransigence .
ET C'EST BIEN CETTE SIMULATION D'INTANSIGENCE ET D'EGALITARISME QUI EST INSUPPORTABLE.
Les cas de ce genre vous dîtes ??
VOUS RIGOLEZ OU QUOI??
A L'HEURE OU J'ECRIS CE MESSAGE 23h 32mn DE JEUNES MAMANS DE 2 ET 3 BEBES DE 1 et 2 ANS SE TROUVENT SUR LE CHMIN DE RETOUIR DE TOZEUR ET D'AILLEURS POUR LA 4ème ANNEE CONSECUTIVE ET ARRIVERONT SI DIEU LE VEUT A 5h DU MAT
ET AVEC CA ELLES CONNAISSENT LEUR CLASSEMENT REEL AU CONCOURS.
DEMANDEZ A LEUR PRESIDENT DE JURY IL VOUS LE DIRA.

GNET DEVRAIT EVITER CE GENRE DE DEBAT CAR IL NE FAIT QUE REMUER LE COUTEAU DANS LA PLAIE °°IHAIIR EL MOUAJJAA°°.

NB: JE DOUTE QUE GNET PUBLIE CE MESSAGE.
 
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