Tunisie, Caïd Essebsi fait revivre l’héritage de Bourguiba à Monastir |
Publié le Dimanche 25 Mars 2012 à 19:55 |
![]() "On ne peut passer du despotisme à la liberté sans se heurter à des difficultés, dit l’ancien premier ministre, considérant les élections comme un processus à mi-parcours" ; "la finalité étant l’instauration d’un régime démocratique". Dans une allocution relayée par Assabah de ce dimanche, l’ancien premier ministre s’en est pris à l’action du gouvernement actuel, "après trois mois, nous constatons que le gouvernement n’est pas pressé d'honorer ses engagements et de fixer l’échéance des élections". Il a par ailleurs plaidé pour "un référendum populaire, en cas de divergences autour de l’article un de la constitution"."Si un accord était conclu autour de l’article un, le consensus sera trouvé sur tous les autres articles, et l’ambiguïté se dissipera", a souligné l’ancien chef du gouvernement. Caïd Essebi a appelé à mettre en place "les conditions appropriées à l’alternance au pouvoir, et non le pouvoir à l’infini." La rencontre de Monastir, qui reste pleine de symboles, étant une manière de ressusciter l’héritage de Bourguiba auquel Caïd Essebi demeure très attaché, est "la première phase de l’action politique commune entre différents partis nationaux", indique-t-il, faisant constater que "l’action politique constitue un droit pour chacun, et il n’y pas lieu à l’exclusion. La deuxième étape sera dévoilée en avril, en vue d’un paysage politique équilibré", annonce-t-il. Selon l’ex-Premier ministre, "l’unité existe entre les bourguibistes et les youssefistes", considérant cette question comme "étant dépassée par les événements", en allusion à l’acte de réconciliation entre les bourguibistes et les youssefistes, présidé le 20 mars, jour de la fête de l’indépendance, par le Président de la République au palais de Carthage. "Aujourd'hui rien ne justifie la poursuite de l'injustice vis-à-vis des Yousséfistes et rien ne justifie le fait de diaboliser les Bourguibistes. Nous les fils de la nation, adoptons leur histoire militante", avait déclaré Moncef Marzouki. |
Commentaires
Ecrit par khammous 26-03-2012 23:19
L'héritage de Bourguiba est dans le conscient le subconscient et l'âme du Tunisien CET HERITAGE EST INSAISSSABLE IL NE PEUT ETRE MATERIALISE Nous le ressentons tous mais çà fait bien et çà fait °° révolutionnaire °° de ne pas le reconnaître C'est pas méchant .
Pour BCS sa mission s'est terminée le 24 MARS à Monastir .Il a rétabli l'équilibre politique dans le pays. Ce qui est en soi une garantie contre le despotisme . Le problème pour ses adversaires c'est que le nouveau grand parti n'a pas de Président. Donc pas moyen de le saper d'avance . Il sera connu en temps opportun .
Ecrit par Weld bled 25-03-2012 20:42
Aux dernières nouvelles, le seul héritage de Bourguiba c'est Ben Ali .....