Tunisie, la bourse et après |
Publié le Jeudi 20 Janvier 2011 à 15:27 |
![]() La question de la suspension de la cotation de certains titres cotés en bourse dont ENNAKL et carthage Cement, BT…se pose. Les actions de ces sociétés ont été acquises par de nombreux citoyens, qui y ont investi une partie de leur épargne et qui sont inquiets en l’absence de visibilité. Par ailleurs, le personnel de ces entreprises est aussi inquiet et désemparé. Le redémarrage de la cotation est aujourd’hui une affaire politique plus que technique, elle nécessite que l’Etat, -ministre des Finances- indique clairement qu’il veillera à ce que ces entreprises dont une partie du capital est détenue par des proches de l’ancien président de la République, continuent à fonctionner correctement et qu’il veillera à ce qu’aucun vide juridique ne puisse gêner leur fonctionnement. Les employés de ces entreprises doivent aussi être rassurés sur leur situation et sur les conventions et contrats y compris ceux relatifs aux salaires. Nos juristes doivent trouver les solutions juridiques pour permettre à l’Etat de prendre des mesures conservatoires et intervenir dans la gestion de ces entreprises. La phase suivante sera de procéder à une information détaillée sur ces mesures à l’adresse du marché, information qui sera relayée par les intermédiaires en bourse auprès de leurs clients, la cotation pourra reprendre. Cette information au marché et aux investisseurs est destinée à assurer l’égalité de l’information pour tous les investisseurs. Ces dispositions sont prévues par la législation sur le marché financier. Munis de ces informations, les investisseurs qui vont vendre leurs titres ne pourront s’en prendre qu’à eux même en cas de perte. La vigilance des services de la bourse et du CMF pour éviter toute manipulation surtout sur ces deux titres, la réglementation est suffisante et il suffit de l’appliquer d’une manière stricte. Rappelons que lorsqu’il y a une baisse des cours, la réaction d’un investisseur bon père de famille est de ne pas vendre, car la perte n’est enregistrée que s’il y a vente. Le suivi des marchés tunisiens et étrangers montre que les baisses des cours sont toujours suivies par une hausse qui dépasse les baisses de cours pour la totalité des titres cotés. Hassine TRAD
ancien secrétaire général de la bourse de Tunis Article. 51 Sur délégation du collège du Conseil du Marché Financier, le Président peut : - engager les investigations, habiliter les enquêteurs et transmettre les décisions de poursuites ; - saisir le Président du Tribunal de première instance de Tunis à l'effet d'ordonner les interdictions temporaires de l'activité professionnelle, la saisie, la consignation de fonds, et la récusation de commissaires aux comptes ; - adresser les injonctions aux personnes concernées par les pratiques visées à l'article 40 de la présente loi ; - viser les prospectus dans les conditions de l'article 2 de la présente loi et ordonner les publications rectificatives visées à l'article 32 de la présente loi; - se prononcer sur la recevabilité des offres publiques ; - ordonner, à la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis, la suspension des négociations d'un marché ou d'une valeur mobilière ou d'un produit financier ou s'opposer à la décision de suspension lorsque cette décision est le fait de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis ; - établir des rapports de coopération avec les organismes étrangers visés à l'article 46 de la présente loi, et suivre l'exécution des accords qui en résultent. |
Commentaires
Ecrit par maher 21-01-2011 01:25
tout ceux qui ont spéculés sur les titres spoliés à l'état comme Ennakl, carthage Cement, ... ne sont que des receleurs! Ils n'ont que ce qu'il meritent!
Ecrit par nounou 20-01-2011 18:45
Ecrit par Grad 20-01-2011 17:22
Ecrit par wkf2284 20-01-2011 16:59
Ses sociétés font honte à la tunisie!!!
Ecrit par imed78 20-01-2011 16:58
Ces sociétés ont reçu des passes droits(autorisations etc...)....qu'ils n'auront plus.....donc baisse du chiffre d'affaires......donc effondrement des cours....