Tunisie, le secteur du bâtiment manque de bras |
Publié le Samedi 15 Août 2009 à 11:52 |
![]() Selon l’Agence tunisienne de la Formation professionnelle (ATFP), les besoins en matière de formation jusqu’à 2011 sont estimés à 40 mille nouveaux diplômés, sauf que jusqu’à la fin de la session de 2008, l’effectif des diplômés n’a pas atteint 10.088, un nombre limité et en deçà de ce qui est demandé. Malgré les encouragements accordés aux stagiaires, le secteur du bâtiment et des travaux publics connaît une désaffection des jeunes. La session de 2008 a ainsi connu une différence d’a peu près 2000 sièges entre les objectifs escomptés et le nombre des inscrits. (…). Conformément au dernier amendement de la convention collective régissant le secteur, le salaire mensuel de ses ouvriers oscille entre 338.780 DT, le simple ouvrier, et 432.120 DT, l’ouvrier qualifié. Outre une prime de transport estimée à 26.500 Dt/ mois et une autre prime mensuelle de 18.200 DT. |
Commentaires
Ecrit par Tounsi2 20-08-2009 00:01
Les éboueurs en Allemagne sont très bien valorisés et ils gagnent très bien leur vie.
Chez nous, il faut vite valoriser ces corps de métiers avant qu'il ne soit trop tard!
Ecrit par Baltazar 19-08-2009 16:54
A quoi servent les études alors ? :/
Ecrit par oublie pas 16-08-2009 12:53
Ecrit par aby 16-08-2009 09:16
1. Les jeunes des classes moyennes fuient ce secteur devalorisant ( on nous dit bien que cette classe represente 80% des menages, il s agirait en quelque sorte ..d une rancon a la gloire)
2. Comme pour les centres de formation agricole, les jeunes ne voient pas pourquoi ils doivent passer 6 mois ou une annee alors que, si ce metier les interesse, ils vont directement sur les chantiers au meme salaire ou presque que les sortants de ces centres
3. L immobilier vit encore grace aux inegalites sociales et regionales, et ces salaries viennent a 80% des menages ruraux pauvres de jendouba, el kef, Siliana...qui sont les maghrebins de la France, les mexicains des USA, les asiatiques des pays du Golfe.., et comme ceux ci, nos #emigres# vivent la precarite, la discrimination..# avec diplome ou sans#
Et nos entrepreneurs ont compris le jeu , en faisant appel de plus en plus a des emigres marocains, senegalais dont la situation ne leur permet pas de # jeter la pelle et partir#
Allez expliquer a un jeune d aller passer une anne ou 2 dans un centre de formation agricole ou en batiment pour etre toute sa vie ouvrier mal paye et en situation precaire. Il prefere aller dans un centre de formation en electricite, en froid, en mnecanique, et maintenant en informatique, des secteurs plus valorisants sur le plan social et qui leur permettent de rever a monter plus tard leur propre projet
Il faudra que les ministeres de l emploi (et de lagriculture) engagent une reflexion serieuse sur le systeme actuel de formation dans ces 2 secteurs, et qui tienne compte, non seulement des statistiques et projections de technocrates, mais aussi des aspirations et motivations de ces jeunes> et a ma connaissance, il n y a jamais eu d enquetes serieuses sur ces questions>
Ecrit par amortrk 15-08-2009 22:43