Tarak Dhiab : « Personne n’arrêtera notre lutte contre la corruption » |
Publié le Mardi 08 Mai 2012 à 23:01 |
Invité de l’émission Belmakchouf, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Tarek Dhiab a souligné que la corruption a atteint de degrés impensables dans tous les secteurs et que ce phénomène gangrène les structures du ministère. Mais il ne baisse pas les bras : « Nous savions que la corruption existait. Mais nous découvrons au quotidien, des choses d’une ampleur hallucinante. Nous ne pourrons rien bâtir de solide si les personnes fautives ne sont pas poursuivies et jugées. Nous ne serons certainement pas revanchards mais je vous assure que nous ne laisserons personne sans sanctions et personne ne nous arrêtera ».
Tarak est ensuite revenu sur la question du huis clos qui commence à peser sur les dirigeants des clubs qui n’arrivent plus à s’en sortir : « Jouer sans public ne doit pas être une solution définitive. Il était certes difficile à un moment donné d’ouvrir les stades aux supporters, mais là, nous devons prendre nos responsabilités et permettre aux fans de revenir. Si nous maintenons le huis clos, nous donnons raison aux malfaiteurs et aux personnes qui ne veulent pas que notre pays se relève. Il ne faut pas plier. Nous avons contacté le ministère de l’Intérieur à plusieurs reprises et nous espérons un retour à la normale dans les plus brefs délais ». |
Commentaires
Ecrit par NB 10-05-2012 11:15
Ecrit par Youss 09-05-2012 10:42
Promospsort d'abord qui va ouvrir son capital à des suisses (Fuites des gains + incitations aux paris alors que les gens arrivent à peine à manger; vendons leur du rêve c'est mieux).
Ensuite vient le projet du complex sportif de sfax ainsi que celui de la marsa; le Ministre n'a pas trouvé mieux que de les vendre à des investisseurs étrangers.
M. le Ministre pense peut être qu'il est le premier à y avoir songé ?
Ce que le ministre doit savoir c'est que le capitalisme a outrance a mené des pays à la faillite. Freidman quand il l'a pensé ne l'a pas poussé autant à l'extrême. Il y a des limites; les autoroutes, l'infrastructure, l'education,la sécurité, l'armée, la régulation (judiciaire, fiscale, financière)...doivent rester du ressor de l'état.
Dès lors qu'on touche au social, et le foot en fait partie, on ne peut privatiser et encore moins aux étrangers. Faites du protectionisme, les pays les + capitalismes ne s'en privent pas et l'interdisent uniquement pour les autres.
Quel pouvoir auront les clubs face à cette logique de rentabilité ? Quel pouvoir aura le ministère lui même ??!!!!
Comment on ne fait rien pour changer les status des clubs aujourd'hui encore des associations et on permet la vente de stades, terrains, salles de sports... à des fonds d'investissement étrangers ???!!!!
Ceci dépasse le périmètre de votre ministère. J'espère profondément que ces idées le resteront à jamais, des idées et rien que des idées.