Les enfants du divorce dans la tourmente

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Publié le Jeudi 08 Janvier 2009 à 15:39
Les enfants sont les principales vicitimes du divorce.Le divorce est un phénomène social dont la fréquence, la manifestation et l’intensité varient d'une société à l'autre en fonction de la spécificité culturelle, de la situation économique et de la législation mise en vigueur. Aujourd'hui, il constitue l’un des problèmes majeurs de la société tunisienne qui porte un grand intérêt à la stabilité des ménages et l’unité de la famille.

Les mutations sociales qu'a connues la Tunisie au lendemain de l'indépendance et qui se sont accélérées sous l’effet de l’évolution massive des populations, ont bouleversé les modes de vie et changé les rapports sociaux. Cette évolution n'a pas épargné la structure familiale qui constitue le noyau de la société en agissant sur l’un de ses fondements les plus profonds : le mariage.

En effet, le divorce ne cesse de gagner du terrain. C'est un phénomène qui touche de plus en plus de nombreuses familles tunisiennes, et pour bien des couples, le divorce reste une épreuve difficile dont les époux et particulièrement les enfants ne sortent jamais indemnes.
En se référant aux chiffres relatifs au divorce, il semble que les Tunisiens trouvent du mal à réussir leur ménage et encore moins leur divorce. Ils ont tendance à « mal se marier », à « mal divorcer », et à mal vivre la période « post-divorce » qui n'est jamais bien gérée par le couple quel que soit son niveau social.
La proportion véritablement alarmante des divorces signifie qu'il y a un problème de fond dans la manière dont beaucoup de gens abordent le mariage, ainsi que les relations humaines, de manière générale.
Ce phénomène touche malheureusement beaucoup d'enfants, trop souvent pris dans la tourmente des conflits de couples en crise. Et ce sont ces enfants-là qu'il faut absolument sauver et éviter
Au maximum de les exposer face à des difficultés émotionnelles.

En effet, c'est avec ses deux parents que l'enfant trouve un juste équilibre nécessaire au développement de sa personnalité. Mais lors d'une séparation ou d'un divorce, l'enfant va devoir vivre contre son gré avec un seul de ses parents. Il se voit aussi imposer un nouveau système de résidence alternée. Et c'est là que le divorce apparaît comme un facteur à risque capable d'engendrer d'éventuels troubles psychologiques qui touchent à sa personnalité, à son comportement et qui, à long ou à court terme, peuvent se transformer en véritables pathologies mentales.
Préserver l'image du père ou de la mère après le divorce, rester attentifs aux besoins de l\'enfant, devient une mission importante et l'une des clés de la réussite de l'épanouissement de l’enfant et pour son bon développement psychomoteur.
Quelle que soit la situation, l’enfant aura toujours besoin de la présence et de l’amour de ses deux parents, même s'ils sont séparés. Il est donc essentiel de maintenir des relations fortes avec l’enfant et de rester toujours à son écoute.
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L'enfant doit se sentir aimé, encouragé et respecté dans son identité et ses capacités. Ainsi, il réussira non seulement mieux dans sa scolarité, mais aussi dans toute sa vie.
C'est pourquoi, nombre enfants de divorcés, dont les propres parents se sont montrés aimants et attentifs, ont développé plus de capacités d'adaptation, de débrouillardise et de combativité que des enfants de familles unies, parce qu'elles avaient dû mobiliser leurs ressources et passer ce cap, accompagnées par leurs parents qui ont su assumer leur rôle et établir une parenté acceptable afin d'épargner de nombreux conflits.

Père absent et impact sur les enfants
Le rôle du père et de la mère est certes complémentaire mais bien différencié. En effet comme dit le Dr MULDWORF « la femme devient mère par l’intermédiaire d’un processus biologique, tandis que l’homme devient père par l’intermédiaire d’un système psychologique ». En d’autres termes, la mère développe naturellement grâce à la grossesse un lien privilégié très fort avec son enfant. C’est elle qui répond dans un premier temps à ses besoins alimentaires, qui le rassure par sa présence, qui le réconforte dans les moments difficiles, qui l’apaise, le protège et le sécurise. Quant au père, il devient père après la naissance, au terme d’un processus psychologique, et son rôle n’en demeure pas moins fondamental dans la construction de la personnalité de son enfant. Il permet à l’enfant de construire avec lui une relation de confiance qui permettra au père de participer pleinement à l’ouverture de son enfant vers l’extérieur et aux premières expériences personnelles. Sécurité et confiance sont les conditions de ce cheminement. Donc quelque soit la situation, l’enfant aura toujours besoin de la présence et de l’amour de ses deux parents, même s’ils sont séparés. Il est donc essentiel de maintenir des relations fortes avec l’enfant et de rester toujours à son écoute, et surtout l’aider à dépasser de façon harmonieuse le stade oedipien. Parce que, un Œdipe vécu de façon compliquée, mal résolu, peut conduire à l’émergence de névroses obsessionnelles, de comportements phobiques et de diverses angoisses.

Relation Père/fille…histoire de regard
« Mon cœur appartient à papa. Parce que papa, il le traite tellement bien », cette chanson composée par Cole Porter en 1938, incarne parfaitement le lien si particulier entre un père et sa fille. Cette relation qu’on en soit consciente ou pas, évolue et surtout fait évoluer la petite fille tout au long de son existence. Une influence loin d’être négligeable, qui se retrouve dans divers domaines et peut expliquer nombre de comportements ou choix de vie. Très tôt, le père devra apprendre à sa fille à avoir confiance en elle, à aller vers les autres. Car c’est dans le regard de son père que la petite fille se construit. Papa donc doit la soutenir et l’encourager.
Les liens qui unissent une fille à son père sont bien souvent énigmatiques. Enfant, elle adore son papa, et à partir de 3 ans elle développe le fameux complexe d’Œdipe, cela se manifeste par un amour inconditionnel pour papa, qui devient un véritable héros pour elle.

A l’adolescence, les choses se compliquent et le lien devient plus tendu car cet amour va progressivement se calmer, c’est une période de pudeur et de distance.
Même éloigné, le père est toujours un homme qu’on doit respecter (et c’est le rôle de la mère de donner cette image à sa fille) mais dont on attend du respect. C’est aussi une figure protectrice pour sa fille, elle attend de lui de la fierté, de l’estime, des paroles positives. Le père doit savoir que la fille dit beaucoup moins qu’elle ne pense. On est dans une relation de non-dits. Il y a parfois une difficulté à se parler et à échanger. Il doit aussi savoir que la fille a des secrets et qu’il doit avoir de la finesse de ne pas être intrusif, pour ne pas lui donner l’impression qu’il impose sa volonté ou ses choix. La fille attend aussi une certaine protection que le père doit comprendre. « De la fierté et des paroles positives, voilà ce qu’attend une fille de son père « dit Dr Alain Braconnier psychanalyste.
Et donc, le père à la manière d’un sculpteur devant un bloc de pierre, anticipe la femme en devenir dans sa petite fille et l’aide à advenir. Son regard, plus ou moins valorisant, est ce qui l’autorisera à accomplir sa féminité ou, au contraire, l’empêchera.

C’est à travers son père, qu’une fille découvre ce qu’est un homme, comment il fonctionne. Elle apprend à gérer la force masculine, à l’apprivoiser, l’amadouer, la confronter parfois. Elle apprend à le relativiser, à savoir qu’il a ses failles et que ce n’est pas grave. Dans le désaccord ou la confrontation, elle apprend à poser ses limites, à dire oui ou non. La fille qui a construit une partie de son intériorité dans la fusion maternelle initiale et protectrice, acquiert avec son père la possibilité de mettre sa personnalité en jeu dans la vie sociale, à s’extérioriser, à prendre place dans le monde. Elle saura peut-être, grâce à tout cela, se positionner clairement dans ses relations affectives, amicales et professionnelles. Grâce à ce père, et dans de bonnes conditions bien sûr, la fille apprend à construire peu à peu une relation homme/femme de partenariat, de reconnaissance mutuelle et donc d’égalité de valeur.

Relation Père/fils……..histoire d’estime
La relation père- fils est toujours marquée par une gentille rivalité ; le fils cherchant (selon le complexe d’oedipe) à écarter son père. Il veut s’approprier sa force et ses compétences. Le père est le modèle par excellence. Plus il est exemplaire, plus son fils se sentira stimulé…ou écrasé. Un fils cherche à lire de l’admiration dans les yeux de son père, quelque chose comme « tu es le meilleur », et les pires mots qu’il puisse entendre de la part de son père c’est « tu m’as déçu ».
Un père cherche les confirmations qu’il est un bon père. C’est essentiel, car cela donne l’idée d’une continuité d’existence. Donc père et fils sont dans l’attente d’une estime réciproque.
Entre père et fille on se câline, mais entre père et fils on a envie de s’approprier ses qualités car dire « je t’aime » ça ne passe pas par les mots, mais par le truchement du jeu et des activités partagées…Un père et un fils se disent qu’ils s’aiment en parlant en voiture, en bricolant ensemble et on se tapant dans le dos.
Même absent, un père doit être accessible pour son fils, doit laisser la porte ouverte toujours, même s’il voit peu son fils. Car, il est difficile de nouer de vrais contacts quand on a une relation pointillée. Un fils a toujours besoin de s’appuyer sur une image masculine forte pour construire sa personnalité, sinon en l’absence d’un papa, il cherchera un substitut (grand-père, oncle, parrain, prof …) afin de combler son vide.
Mais si ce regard paternel est absent ? Quels seront les problèmes psychologiques et leurs conséquences quant à sa construction identitaire ?

Absence du père : Conséquences psychologiques
« L’enfant dont le père est absent pour une raison ou une autre, sera toujours et à jamais en manque de cette affectivité dynamique, constructive et stimulante dont il a besoin pour grandir. Il saura moins se positionner dans l’affectivité, sera moins autonome et plus dépendant» selon l’avis d’un spécialiste tunisien. Une fille cherchera parfois longtemps un homme qui soit aussi son père symbolique, biaisant la relation amoureuse dès son début. Car, une fois devenue adulte affectivement, ce qui adviendra parfois grâce à son couple, elle rompra souvent comme elle aurait rompu le lien filial pour prendre sa vie en main. L’absence du père nourrit l’attente du Prince charmant, dont on sait qu’il est un leurre. (Selon la même source). La fille n’aura pas pu apprendre à relativiser son père, à être en désaccord, voir à être déçue (ce qui est indispensable pour se construire sur ses propres bases). Si elle reconduit cette attente dans son couple, la déception inévitable ne sera pas un facteur de croissance mais d’échec du couple vécu comme un échec strictement personnel, avec ce que cela suppose de perte d’estime de soi et de culpabilité.

Les enfants sans pères pleurent souvent tout bas, même quand ils sourient. Ils rêvent de quelque chose qu’ils n’ont pas eue, et qu’ils ne savent pas où la retrouver. Car jamais un mari ou une femme ne pourront leur apporter cette force initiale du père : Ce n’est pas son rôle, Ce n’est pas son temps…
Les enfants sans pères rêvent leur vie, mais n’ont pas eu de modèle pour trouver comment réaliser leurs rêves.
Selon Louise Grenier psychologue et psychanalyste, l’absence du père est vécue par l’enfant comme une épreuve douloureuse, un traumatisme destructeur. Passionnément aimé ou haï, rarement indifférent, le père devient « l’intime étranger », qui demeure inaccessible. « Pour ceux là, une place reste vide dans sa vie psychique ». Le père projette son ombre sur sa personnalité et sur sa vie. » Ainsi, l’enfant tissera des liens d’amour et de haine, d’idéalisation et de destruction, de violence et de passion".

Les enfants sans père ont souffert le martyre,  ils en sont conscients. Chacun d’eux a une histoire propre, mais l’issue est commune : La Souffrance. Vivre sans père, les témoignages étaient poignants, et parmi ces témoignages Mme H nous dit : « issue de parents divorcés, je n’ai jamais eu de vraie relation avec mon père, et c’est à moi que je me fais du mal, car je n’ai jamais trouvé ma place et d’ailleurs je ne la trouve toujours pas. Mais d’où me vient cette crainte maladive et permanente de décevoir mon entourage, de ne pas être à la hauteur, ce manque de confiance en moi, ce mal être qui fait que je m’autodétruis de diverses façons alors que j’ai toutes les armes en main pour m’épanouir en tant que femme. J’ai une force en moi édifiante mais je ne l’exploite pas à bon escient, je sais seulement la mettre à profit pour les autres, mais pas pour moi. Je manque de courage, de confiance en moi et je me sens toujours sans repère… »

C’est là, un des exemples concrets qui met en évidence les conséquences désastreuses du rejet ou de l’absence du père dans la vie d’un enfant. L’écoute de ces gens en difficultés affectives et relationnelles nous permet de comprendre que même si la mère a un tel empire sur leur psychisme, c’est par défaut du père, or , ce défaut paternel a des effets quasi maladifs chez certains d’entre eux.
Ensemble pour une séparation sans fautes
Parfois, même avec les gens les meilleurs, animés de meilleures intentions, le ménage ne réussit pas. Mais ceux –ci parviennent à bien réussir leur divorce. Un père divorcé, absent, doit garder la fameuse figure d’autorité, bien que la réalité sociale a considérablement évolué. Les pères n’ont plus de pouvoir, ils partagent l’autorité parentale avec la mère, mais dans le fantasme, il demeure le principal support de l’autorité : la grosse voix, les interdits, c’est lui. Le regard tour à tour teinté d’amour ou de déception, d’admiration ou de réprobation, c’est toujours lui.

Peu importe le temps qu’ils passent ensemble, l’essentiel pour un père est de comprendre la grande incidence qu’il a sur le bien-être de son enfant. Il doit aussi chercher d’autres moyens de garder contact. Si le divorce l’éloigne, il doit s’efforcer néanmoins de rester en communication autant que possible, que ce soit par téléphone ou par correspondance. Faites lui savoir qu’il est toujours le bienvenu chez vous (avec ou sans rendez-vous) et que vous êtes même prêt à lui payer le billet d’avion ou le taxi s’il le faut. Et lorsque vous passez du temps ensemble, consacrez-lui toute votre attention et profitez de sa présence au maximum. Prenez le temps d’aller le reconduire. Si vous voulez vous rapprocher, vous devez attacher davantage d’importance à ses activités. Il n’y a rien de plus impressionnant que de voir un père réorganiser son horaire en fonction de son enfant. Portez-vous volontaires pour assister à ses compétitions, sortez voir un film avec lui ou accompagnez ses copains chez eux après une fête. Intéressez- vous à ce qui lui tient à cœur. Posez-lui des questions et écoutez ce qu’il a à dire. Souvenez-vous que chaque minute passée ensemble compte. L’essentiel c’est qu’il sente qu’il est toujours l’enfant chéri de son père même séparé.

Mon enfant…mon ange
Les papas sont heureux d’avoir un enfant. Ils en sont fiers. Et c’est le cas notamment de Sami qui témoigne : » je vois ma petite femme grandir et j’en suis fier. La fille s’affirme dans la douceur, la séduction et le charme ».
Avoir un enfant, c’est aussi le moment pour les pères de s’affirmer en tant qu’homme comme l’explique Morched : « ma fille c’est ma fierté, c’est mon premier et unique enfant, celle avec qui j’ai vraiment commencé ma vie d’homme, le moment où je me suis senti responsable de quelqu’un ». Mais cela n’empêche pas les papas d’avoir peur pour leur protégé « je suis très fier de ma fille qui est très belle et en même temps, j’ai peur pour elle de l’avenir » poursuit Morched. » Avec elle, je suis dans le registre des émotions, je tiens à la protéger et à l’éveiller, qu’elle découvre ses propres capacités mais que cela se fasse sans brutalité, et bien que divorcé et qu »elle vive avec sa mère, j’essaye toujours de l’accompagner et de l’assister".

D’autre part, les pères ne soupçonnent pas toujours l’impact qu’ils ont sur leurs enfants, car ce que les pères ignorent bien souvent, c'est qu’ils ont un impact décisif dans la vie de leurs enfants, tant au point de vue professionnel que personnel. Un enfant va en effet s’affirmer par rapport à son père et ce durant toute sa vie. Un père doit avoir un regard admiratif, être fier et véhicule une image positive d’eux-mêmes. Il doit les soutenir et les encourager sans disqualifier la mère qui représente avant tout l’image de la féminité.
HAGER DALY


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Commentaires 

 
#3 le divorce
Ecrit par une enfant du divorce     13-01-2009 10:43
le divorce est "une bonne chose" quand tout ne va plus. on dit que c'est les enfants qui en font les frais, mais certains parents "savent" sauver leurs enfants des déchirements, rancune et souvent haine de l'un envers l'autre.J'ai appris que mes parents étaient divorcés depuis plusieurs années à mes seize ans, quand j'ai commencé à me poser des questions car papa s'absentait de plus en plus de la maison. C'est alors que maman m'a fait la confidence (j'était l'ainée des quatre enfants)qu'ils avaient divorcé mais que d'un commun accord mon papa allait rester vivre dans la même maison jusqu'à la fin des études de mon petit frère très attaché à lui. C'est vrai que mon père dormait dans sa chambre à l'étage où se trouvait aussi son bureau et ma mère en bas, je ne voyais rien d'anormal puisque papa était présent tous les soirs au dîner, pendant les fêtes et quand il s'absentait, maman nous disait qu'il était en voyage, monter chez papa, descendre chez maman, c'était chez nous, c'était un jeu pour nous quatre, quand le dernier était en age de comprendre, nos parents nous ont réunis et nous ont expliqué la situation : moi j'était déjà mariée sans penser au divorce je trouvais leur compromis dans leur divorce une idée intelligente puisque nous avons grandit en harmonie avec nos deux parents (bien que je trouve qu'ils se sont sacrifiés pour nous)- ma mère ne s'est jamais remariée, mon père oui avec la femme (qui l'a attendue toutes ces années) et pour laquelle il avait divorcé. Juste pour dire que l'on peut aussi réussir un divorce intelligent.
 
 
#2 tres long
Ecrit par inconnu     11-01-2009 21:26
De preference les articles doivent etre courts pour ne pas decourager les lecteurs paresseux comme moi .
 
 
#1 Bravo!
Ecrit par Flan Ben Flan     10-01-2009 18:41
bonne maitrise de la langue française, bonne progression dans la pubblication des articles je vois que tu est dejà au divorce donc c'est bien. cependant il fallait traduire ces articles en italien. Bon courage !!!

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