Accueil populaire de Rached Ghannouchi en Tunisie |
| Publié le Dimanche 30 Janvier 2011 à 15:01 |
| Dernière mise à jour, le Lundi 31 Janvier 2011 17:31 |
 Le dirigeant islamiste tunisien Rached Ghannouchi a déclaré dimanche à l'AFP qu'il ne serait pas candidat à la prochaine présidentielle, quelques heures après être rentré en Tunisie. "Je ne vais pas me présenter à la présidentielle, et il n'y aura aucun (candidat) membre d'Ennahda", a déclaré le dirigeant du mouvement islamiste dans un entretien au domicile de son frère dans le quartier d'El Menzah, dans le nord de Tunis. "Après 20 ans d'absence, mon parti n'est pas prêt à jouer un rôle sur la scène politique, la priorité est de reconstruire Ennahda", a-t-il expliqué. Après 21 ans d’exil, Cheikh Rached Ghannouchi, chef historique du mouvement Ennahdha a foulé en ce début d’après-midi le sol tunisien. Une foule immense était à son accueil, dont ses sympathisants et ses détracteurs. "Je suis de retour. C'est mon plein droit de retrouver mon pays et ma famille après plus de 20 ans d'exil ", a-t-il soutenu. "Je ne brigue aucun poste. Seulement, je rêve d'une Tunisie libre et prospère", a-t-il assuré. "L'Islam n'est pas l'apanage du mouvement Ennahda et cette religion accorde tous les droits légitimes de la femme et de l'homme", a-t-il relevé, selon la TAP. L'avion qui arrivait de Londres s'est posé vers 12H30 à l'aéroport de Tunis où les forces de l'ordre se faisaient très discrètes. Rached Ghanouchi est apparu peu après à la foule et lancé un vibrant "Allahu Akbar" (Dieu est le plus grand) les bras tendus vers le ciel. Autour de lui, un cordon de sécurité de membres de son parti en casquettes blanches tentait de le protéger de la bousculade en criant "ne le touchez pas!", selon l’AFP.  Rached Ghannouchi a fondé le mouvement islamiste Ennahdha en 1981. Le mouvement a été fortement réprimé lors du règne de Ben Ali, et ses membres ont croupi pendant de longues années en prison. La répression du mouvement a commencé après les élections de 1989, où le parti islamiste a obtenu un score de 17%. Après un séjour en Algérie, Ghannouchi a obtenu l’asile politique à Londres, au moment où il a été condamné en Tunisie à la prison à perpétuité avec d’autres responsables du mouvement sous le chef d’inculpation de conspiration contre le Président. Dans ses récentes déclarations aux médias, Rached Ghannouchi a affirmé qu’il n’a pas l’intention de postuler pour la présidence, ni briguer de portefeuille ministériel, et qu’il compte laisser la place à la jeune génération. Dans une récente interview à France 24, Rached Ghannouchi a déclaré "J'invite à respecter le choix du peuple tunisien, ajoutant :"le mouvement Ennahda appelle depuis sa création à une véritable démocratie moderne". "Nous n'avons pas appelé à appliquer la chariâ. Nous sommes fiers de la chariâ, mais nous n'invitons pas à un État islamique. Nous invitons à la liberté et au respect de la volonté du peuple tunisien dans le cadre d'un régime démocratique", a-t-il dit. C’est une autorité morale du mouvement islamiste qui revient aujourd'hui en Tunisie, voire une source d’inspiration pour un mouvement qui sera appelé à se reconstruire, à se faire mieux connaître auprès du public, et à dévoiler ses idées, propositions et programmes. Adobe Flash Player non installé ou plus vieux que 9.0.115!  |
Commentaires
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Ecrit par Musulman. 10-06-2011 10:10
Il ne s'agit nullement de pédophilie qui est en général à l'insu des parents de la fillette. Et malgré tout, ce bas âge du mariage n'est pas applicables dans nos contrées.
Que dites-vous d'une fille qui entretient secrètement des relations sexuelles dès l'âge de 10 ans ? Il y en a beaucoup en Tunisie et ailleurs et vous n'en faites pas un scandale tandis que contre l'Islam tous les moyens sont valables.
Ecrit par lecteur 08-02-2011 22:28
déduisez par vous même!
bivouac-id.com/.../...
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Ecrit par Musulman. 05-02-2011 11:50
C'est une fausse accusation sans fondement.
Ecrit par Nizar 05-02-2011 10:54
Ecrit par Musulman. 05-02-2011 10:36
Votre déclaration est contraire à la démocratie et aux libertés. Laissez-les tout d'abord s'exprimer et jugez leurs fautes après. Non à l'exclusion. Non à l'interdiction et à la censure de la pluralité. Vous n'êtes pas le détenteur de la vérité absolue.
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