Diaspora juive Vs diaspora arabe : Le jeu des extrêmes |
Publié le Vendredi 17 Avril 2009 à 11:23 |
![]() Ce juif, tailleur de métier, qui a basculé vers la comédie et puis vers l’écriture, une façon pour lui "de s’exprimer, de dire sa colère, et de hurler"…dit opposer, dans sa dernière pièce, deux discours auxquels beaucoup de juifs croient. Le communisme et le sionisme. Les tenants du premier discours pensent pouvoir régler le problème juif par le communisme. C'est-à-dire que "les juifs qui n’ont pas de pays, mais qui sont partout dans le monde, deviennent des citoyens du monde et tout le monde devient juif". Les défenseurs du sionisme sont pour "la création d’un Etat où il n y a que les juifs avec un drapeau, un hymne et une armée nationale". J-C Grumberg pense que les juifs en Europe ou ailleurs comptent beaucoup d’écrivains qui produisent beaucoup de livres, c’est ce qui milite pour la pérennité de la culture juive. L’auteur trouve "fascinant" ce qui est en train de se passer en Israël. Alors que de nombreux juifs d’Amérique du Nord, d’Amérique du Sud, d’Irak, de Syrie, du Maroc arrivent en Israël, d’autres en sont repartis vers d’autres pays. Et de là, ils forment une diaspora qui contribue au "ré-enrichissement de la culture mondiale grâce à la littérature, au cinéma et au théâtre. Leur apport culturel est énorme". La thèse de J-C Grumberg décrète, dans son caractère ambivalent mais non antinomique, l’universalité de la culture juive. Elle défend, à l’instar de la majorité des philosophes, penseurs et intellectuels juifs de par le monde, une appropriation de la culture mondiale, par la culture juive que jacques Attali, économiste et ancien conseiller de François Mitterrand, a une fois qualifiée dans une émission TV*, pour le paraphraser, de culture de paix, d’amour qui bannit l’égoïsme et qui a une portée universelle. La shoah dont les juifs ne sont pas guéris, et ne le seront peut-être jamais, constitue l’alibi qui préside au développement de l’ensemble de ces thèses à la fois philosophiques et mystiques, dont l’argument sous-jacent est cette notion de peuple élu qui prône un idéal commun, et milite ardemment pour un rayonnement mondial. Les juifs du monde tirent leur force de cette cohésion, cette espèce de code universel qui les régit et qui fait que si un juif éternue dans un coin du monde, l’ensemble de la communauté juive s’enrhume. C’est cette puissance formidable qui sert de couverture pour Israël et qui fait que « ce petit Etat » comme se plait à le qualifier, J-C Grumberg et compères, jouit inconditionnellement de la présomption d’innocence et soit hors la loi. L’Etat hébreu peut transgresser toutes les conventions et les résolutions internationales ; il peut commettre toutes sortes de crimes et d’exactions, il ne risque pas d’être inquiété. Ses avocats de la diaspora sont nombreux. C’est grâce à ce réseau tentaculaire de relais, qu’Israël est en train d’inféoder et de mettre à genoux les puissants de ce monde. Cette force de communication juive n’a d’égale que la faiblesse de communication arabe. Et là, le paradoxe est à son extrême. Les uns, solidaires, ont une habilité inouïe à endoctriner les esprits et à apprivoiser les opinions, les autres, désunis, excellent à montrer leurs faiblesses et à ternir leur image. Que représentent aujourd’hui les arabo-musulmans dans l’imaginaire collectif occidental sinon que « des terroristes barbares, et qui sont incapables de se conformer aux canons de la civilisation moderne ». Où sont les intellectuels arabes qui s’activent autant que leurs homologues juifs à faire connaître et à défendre la culture arabo-musulmane, ses principes, ses doctrines, ses idéaux ? Ils sont, hélas, peu présents. Les Arabes de la diaspora en Europe et aux Etats-Unis sont aussi divisés que les pays qu’ils représentent. Leurs actions, si elles existent, sont peu coordonnées et s’appauvrissent en vision globale, c’est ce qui en limite l’efficacité. Même si le monde arabe abonde de têtes pensantes, leurs œuvres ont peu de chances d’être traduites, diffusées et de marquer, par ricochet, les esprits. Et puis, ironie du sort, les arabes font tout pour perpétuer cet état de sclérose intellectuelle. En se privant de démocratie, et de liberté. Car, sans liberté, il ne peut y avoir de création, ni de production littéraire, scientifique et culturelle. Les élites arabes sont ligotées et bridées. Les noms sont nombreux d’écrivains et de penseurs arabes dont la voix a été étouffée de leur vivant, on se rappellera de leur valeur intrinsèque après leur mort. Moralité de l’histoire : il ne faut pas se plaindre que le juif ait cette tentation nihiliste qui vise à exclure l’autre pour briller soi-même. Puisqu’on y prête intentionnellement ou non le flanc. H.J. *Esprit critique Emission diffusée hier matin (jeudi) sur Radio France Internationale *Bibliothèque Médicis, émission animée par Jean -Pierre El Kabbach sur France 5 |
Commentaires
Ecrit par @FROMSOMWHERE 19-04-2009 14:11
la france est infecter culturellement d'1facon binaire, pas 1 emmission , culturel , divertissante ,ou d'information, qui ne soit infiltree , ou dirigè , par 1 sentinelle juive (rappellon nous , de la facilitè que les iraeliens ont bonbardè et tuer avec autant de prècision et d'aisance , le qg d'arafat en tunisie...
Ecrit par Spinosa 18-04-2009 15:11
Arrêtons pour une fois de « regarder chez le voisin » ou de blâmer autrui, coupable ou pas- et regardons-nous dans la glace de manière autocritique.
On dort.....depuis très très longtemps.
Nos intellectuels, se sentant exclus,ont opté volontairement pour l’indifférence pour tout ce que font les politiques. Certains, rares, ont opté pour des actions individuelles mais sans aucun effet sur l’évolution des choses. Autre raison qui explique l'hibernation des intellectuels et hommes (et femmes) de culture et leur incapacité à influer sur les événements, trouve son origine dans la nature de la politique menée depuis leur indépendance par les différents systèmes Arabes (du Yémen au Maroc)et qui visent à discréditer l’intellectuel et la culture libre, car conscients que le danger de remise en cause ne peut venir que de cette partie de la société.
Cette sclérose culturelle, volontaire ou forcée, ne fait malheureusement que renforcer la pérennité de ces systèmes !!
Ecrit par antisio 18-04-2009 12:46
Ecrit par khammous 17-04-2009 22:18
C'est absurde. C'est idiot . Celà ne m'avance à rien.
Pour moi un juif pas plus qu'un musulman ou un boudiste etc..n'existe pas comme tel.
C'est d'abord et avant tout UN HOMME.
Il doit jouir de tous les droits de l'homme.
MAINTENANT CET HOMME PEUT ËTRE UN CRIMINEL D'ENFANTS OU UN VOLEUR DES TERRES D'AUTRUI.
J'EN CONNAIS EN CE MOMENT DES VOLEURS DE TERRES D'AUTRUI.
.C'EST PAS SEULEMENT UN HOMME MAIS UN GROUPE ORGANISE. SES MEMBRES SE FONT APPELER ISRAELIENS .
JE NE VOIS PAS POURQOI DES JUIFS APPAREMMENT RESPECTABLES VEULENT COUTE QUE COUTE S'IDENTIFIER A CES CRIMINELES D'ENFANTS ET VOLEURS DE TERRES D'AUTRUI.
ILS LEURS DONNENT CAUTION ET DU COUP RISQUENT DE DEVENIR LEURS COMPLICES.
FRANCHEMENT UN JUIF N'A AUCUN INTERET A VOULOIR CACHER UN ISRAELIEN.
Ecrit par Funkquy 17-04-2009 15:10