Filles célibataires : L'idylle avortée |
| Publié le Jeudi 07 Août 2008 à 13:58 |
.jpg) De plus en plus de filles célibataires ont recours à l’avortement pour se débarrasser « du fœtus du péché ». Les chiffres sont préoccupants, et la prévention s’organise pour les tirer vers le bas.Encore un sujet enfoui dans l’opacité du secret. La société y fait écran, par pudeur ou par ignorance. Le secteur de la santé est en plein dedans, et ne peut guère se voiler la face. Ne serait-ce que dans les cliniques de l’ONFP, 10 360 avortements sur des filles célibataires ont été enregistrés entre 2002 et 2007. Des filles qui n’avaient d’autre alternative que l’IVG (interruption volontaire de grossesse) pour échapper aux fourches caudines de la famille et de la société. Sont-elles coupables ou victimes ? Aux yeux de la société, la réponse est imparable : Coupables. Car, elles ont outrepassé une ligne rouge, transgressé un code moral et religieux, foulé aux pieds leur honneur et celui de leur famille. A y voir plus clair, elles sont victimes. Victimes d’une nature humaine faible et pulsionnelle, d’une situation difficile où le droit légitime au mariage est délégitimé par son coût indécent. Victimes aussi du mensonge et de la trahison de leurs partenaires qui les abandonnent à leur désarroi, une fois parvenus à leurs fins. Qui sont ces filles ? Et comment en sont-elles arrivées là ? Une enquête révèle qu’elles sont âgées en moyenne de 24,4 ans. 25,5 % d’entre elles sont des élèves et des étudiantes. Une fille sur trois est d’un niveau d’instruction primaire et une fille sur deux est active. D’autant que l’avortement est libre et gratuit en Tunisie depuis 1973, dans la limite des trois premiers mois de grossesse. En faisant face précocement à l’épreuve de l’avortement, elles encourent des risques très graves. Ceux de contracter des maladies sexuellement transmissibles (MST) et le sida. Les médecins tirent la sonnette d’alarme. Et la prévention qui relevait auparavant timidement du tissu associatif, se renforce dans les structures de santé publique. C’est l’Office national de la Famille et de la Population qui en est le chef de file. Les consultations de santé sexuelle et reproductive au profit des jeunes ont quintuplé entre 2002 et 2007 de 11,500 à 56 000. Cette évolution s’explique par la création d’espaces spécifiques pour les jeunes en vue de les sensibiliser, et les prendre en charge médicalement et psychiquement. Reste que la prévention n’aura de sens que si elle s’accompagne de solutions aux problèmes qui ont conduit ces filles à affronter une grossesse non désirée en dehors du cadre du mariage. En effet, le célibat des jeunes filles ne cesse de grimper. Il est de 65,2 % parmi les filles âgées de 25-29 ans contre 24,6 % en 1984. La cause du célibat est principalement matérielle. Se dire oui pour le meilleur et pour le pire coûte les yeux de la tête. C’est à dissuader plus d’un prétendant de frapper à la porte de sa dulcinée. Le rapport de juillet 2008 sur les habitants en Tunisie prévoit un certain nombre de propositions pour remédier au recul de l’âge au mariage dont la facilitation de l’accès au logement pour les nouveaux couples, la généralisation des jardins d’enfants et des crèches à toutes les régions du pays, l’institution des encouragements fiscaux supplémentaires pour la famille, l’augmentation des allocations familiales qui restent dérisoires par rapport à l’augmentation des charges de l’enfant, la création de foyers universitaires pour les couples mariés, la réalisation d’études pour comprendre les causes socio-économiques et psychologiques qui sont derrière la désaffection des jeunes pour la vie conjugale. Des suggestions intéressantes, pourvu qu’elles ne tombent pas dans les oreilles d'un sourd. H.J. |
Commentaires
Ecrit par meskapil 25-08-2008 11:14
l\'éducation ,le recours aux méthodes contraceptives modernes et l\'évoluition des mentalités vers plus de compréhension et de tolérance constitueraient la meilleure réponse pour éviter les traumatiusmes et les drames de l\'avortement
Ecrit par badi 10-08-2008 09:15
eve je respecte egalement ton opinion juste je voulais clarifier qu'etablir um dialogue ça se fait ds le respect on parl tous un langage de rue mé 1 fois avec nos parent on conait ce ke cé respect.
de tte façon je n'est fait qu'exprimer mon point de vue sur un probleme que je ne voudrai pas kil touche un jour ma soeur ou ma fille par simple ignorance
Ecrit par ahmedinho 09-08-2008 01:19
quand est ce que on va avoir une solution pour ce genre de fleo ?????
Ecrit par Fathi 09-08-2008 01:04
Ecrit par someone 09-08-2008 00:10
je ss pa né marié je ss censé maitriser mes desirs et mes envies siono kel difference entre moi et un animal.... tant ke mon cerveau est la il doi controler tout si je fai des erreurs c pa la fin du monde non plu mai je peu a dire ke c normal ke je peu pa controler mes desirs. sinon je te dirai ke tout ce k'on fait de mal peu etr selon toi le droit chemin c'est ce ki me derange dans votre opinion mai je respecte kan mm parcontre ya qq chose ke japrouve c'est deja le faite de supprimer les trucs taboo au sein de la famille c pa normal ke pere mere et fils n'arrivent pas a discuter normalement de sexe ca c tres important pour la culture et la prevention mais attention je parle de discuter de sexe je ne di jamais ke ca se passe sans respet ou on commence a parler de ca a tor et a travers je pense ke vous savez tous de koi je parle: le langage qu'on pratik dans la rue en tunisie les mots k'on entend partout ne doivent pa pour autant franchir la porte de la maison deja on ne devrai pa les utiliser dans la rue g pa mal voyagé g pa encore vu un langage aussi agassan (cela di kan je me retrouve entre tunisiens je parle aussi de la mm facon:-))) je ss pa fier de ca bref mon amije ss dac avec toi sur des trucs mai au fond je veu pa k'un "mauvais" comportement devienne le chemin a suivre pour tous