Nos jeunes, les métiers qui les font rêver |
Publié le Mardi 15 Septembre 2009 à 11:38 |
![]() Mais les parents n’y accordent pas d’importance, rares sont ceux qui poussent leur progéniture à réaliser leur rêve, surtout quand celui-là leur semble ne pas rentrer dans les signes de réussite sociale. Ce que les adultes prennent pour un coup de cœur passager, s’avère en réalité un souhait très réfléchi qui émane d’une envie de donner le meilleur de soi-même. Seulement, la vie fait qu’ils déchantent vite fait. C’est parce que plusieurs variables font que le rêve n’aboutisse jamais ou rarement. Car les études, le cursus emprunté, la chance et les moyens ne sont pas toujours du côté de l’intéressé. Slim a voulu devenir pilote, un travail qui fait rêver plus d’un petit garçon : « j’ai d’ailleurs passé et réussi tous les tests pour être pris dans une école d’aviation aux Etats-unis, sauf que j’avais peur de partir seul aussi loin à l’âge de 19 ans. J’ai fini par rester ici et faire des études en finance », raconte-t-il. Nader aussi a rêvé de devenir pilote, un souhait très couteux qui lui a valu de laisser tomber, mais qu’à moitié. Aujourd’hui, il vole dans les airs en tant que steward, avec l’espoir de pouvoir un jour pouvoir se payer des études d’aviation. Un métier qui fait vraisemblablement rêver la majorité des hommes interrogés lors de notre enquête. Aymen confie que c’est surtout pour l’argent et la possibilité de voyager à travers le monde qu’il a toujours aimé être aux commandes d’un avion. Faute de moyens, il a commencé plus petit en faisant des études de Lettres. Aujourd’hui, il s’est converti en homme d’affaires, « toujours dans le but de devenir un jour un homme riche » ajoute-t-il non sans humour. Yousef et Selim, la trentaine, ont quant à eux, rêvé pendant leur jeunesse, de devenir footballeurs. « Une idée inconcevable pour mes parents. Il était hors de question pour eux que je passe ma vie dans les stades. Quand j’étais jeune, ce n’était pas du tout un métier d’avenir », témoigne youssef. Selim a eu la même expérience, sauf qu’il avait tenté sa chance dans quelques clubs de la capitale mais sans grand résultat. « Mes parents m’avaient même dissuadé de faire des études en beaux arts, chose qu’ils estimait être sans avenir. Alors pour leur faire plaisir, j’ai choisi de poursuivre des études de Lettres, mais sans conviction », dit-il.
Et à côté se trouvent les défenseurs de leurs rêves qui, contre vents et marées, arrivent à réaliser leur souhait. Mohamed Achraf en est l’exemple. Il a réussi après deux ans d’études préparatoires, souhaitées surtout par sa mère, à tout quitter pour le métier qui l’a toujours attiré, la médecine. C’est qu’être épanoui dans son métier est certes meilleur que de ruminer ses regrets, et à bien des égards. Ne serait-ce que celui de s’y donner à cœur joie. Chiraz Kefi |
Commentaires
Ecrit par Med Achraf 16-09-2009 21:48
Baudelaire (Charles)...
Ecrit par RDHL 16-09-2009 14:04
Ecrit par faycal 16-09-2009 11:58
Ecrit par haythem 16-09-2009 11:20
Ecrit par malek 16-09-2009 06:36