Quartiers populaires : La réponse à la marginalisation

Publié le Vendredi 30 Janvier 2009 à 14:12
Les quartiers populaires sont aux prises avec un quotidien difficile.Les quartiers populaires poussent comme des champignons. Ils se développent, en majorité, aux confins des cités huppées. Alors que les secondes affichent une physionomie flamboyante, les premiers ont grise mine.

Les quartiers populaires se développent à travers les quatre coins de la Tunisie. Ne serait-ce que dans le Grand Tunis, ils longent l’ensemble des agglomérations urbaines, abritant des milliers d’habitants. L’ambiance y est bouillonnante, l’environnement délaissé et l’infrastructure délabrée. L’habitation anarchique aidant, ces cités, à forte densité urbaine, souffrent de problèmes énormes dont le chômage des jeunes, source de marginalisation et de précarisation.

Le programme d’aménagement des quartiers populaires des grandes villes, dont la première phase lancée en 2007 est à un stade d’avancement de 75 %, s’étendra au cours de la période 2009/2011 à une cinquantaine de quartiers supplémentaires situés dans le Grand Tunis et au-delà : Keberia, Hraïria, Bhar Lazrag,, Ennassim, Kirch El Ghaba, jâafer, El Mansoura, Boumhal El Bassatine, Tebourba, Seltane, Foundok Jedid ( Nabeul), Bir Massoyougha et Hached ( Bizerte), El Hdâaek (Béjà), Bourgi ( Kairouan), olympi ( Kasserine), Nouamer (Sidi Bouzid), Bir Lahlaou et El Izdihar ( Sousse), Okba Ibn Nafâa (Gafsa), El Bahri 1,2,3 ( Sfax), Zrig et Amal (Gabès).

Ce coup de lifting annoncé englobe le bitumage des routes, l’extension des réseaux d’évacuation des eaux, l’éclairage et l’amélioration des logements. Il concerne également la mise en place d’équipements collectifs : salles omnisports, airs de loisirs pour enfants, stades, espaces verts et aménagement de zones de métiers et d’activités pourvoyeuses d’emploi.

Les projets seront bientôt mis sur les rails. On en est actuellement aux dernières retouches. L’Agence de Réhabilitation et de Rénovation Urbaine (ARRU) vient de conclure, à cet effet, des conventions en vue de répertorier les projets, désigner des bureaux d’études, réaliser des études techniques d’infrastructure, et déterminer le foncier à même d’abriter nouveaux espaces et équipements collectifs.

Ce programme dont le coût est de 149,7 millions de dinars profitera à 200 mille habitants résidant dans 40 mille logements. Finalité affichée : tirer ces quartiers de la léthargie et redynamiser l’activité économique en leur sein. On parle de promouvoir la formation professionnelle et de créer des opportunités d’emploi pour les jeunes chômeurs, dont les diplômés du supérieur. A la clef, 6275 postes d’emploi seront crées.

Gnet
 

Commentaires 

 
#3 wake up
Ecrit par Ezzouhour victim     07-02-2009 15:53
Venez faire un tour à cité ezzouhour, dont le nom ne reflete en aucun cas le vrai etat de cette cité. La municipalité dort depuis des années. Recemment, un pseudo-jardin a ete rassé et puis transformé par les habitants, et autres, en décharge.
Des travaux overt depuis des semaines et des gouffres qui ressemblent à des tombes au niveau rue 4131 au risue qu'une personne y tombe ave de la boue partout. Vit on reelement dans le 21 siecle, je ne pense pas que cette cité a franchit l'age de pierre. DOmmage pour la municipalité qui saisi chaque occasion pour nous montrer son incompetence. Bravo les gars !!!!!
 
 
#2 on attend toujours
Ecrit par Habitant     30-01-2009 19:38
ca c'est le probleme de toutes les municipalites.

Il faut etre bien place pour etre servi !!!
Merci "Rais el baladia"
 
 
#1 NOUR JAAFAR ouaktech nchoufou edhaou
Ecrit par jaafraoui     30-01-2009 19:01
comme c'est le ca de nour jaafar un projet qu'on attend depuis deja 10 ans une partie amenager par AFH et et une Autre partie deriere le lycee faraby a jaafar ( aller voir transformer en saabkha et poubelle pour les habitants car municipalite de raoued baah ma famach ma tidaadech ) attend son tour depuis deja 10 ans je pense que c'est trop d'attendre voir 20 a 25 ans pour avoir l'eclarage publique ou meme le bitumage des chausses on attend encore
 
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