Rafraf, une plage surpeuplée et peu sûre |
Publié le Vendredi 15 Août 2008 à 13:57 |
Les jours de canicules se suivent et se ressemblent, des plages propres certes mais surpeuplées, où les jeunes et moins jeunes s'adonnent à leurs activités préférées : Beach-ball, football, volleyball, sports nautiques et natation. Les moins sportifs préfèrent lézarder et bronzer sous les rayons du soleil. A voir ce joli cocktail, on se dit qu’il y a tout pour un été réussi, détrompez vous, la vie n’est pas si belle que ça. La plage de Rafraf où des dizaines de milliers de personnes s’abattent tous les jours, figure parmi ces plages orphelines. La proximité et la facilité d’accès, le paysage, la qualité irréprochable de l'eau et du sable et le cadre plutôt familial en font l'une des plages les plus chères aux tunisiens. Un grand bémol nous interpelle d’emblée, où sont parti les agents de la sécurité et les maîtres nageurs? Tout le monde s’accorde à dire que la première préoccupation demeure l’insécurité de la plage. Sacro-sainte sécurité quand tu fais défaut Bagarres, vols et scènes de violences sont désormais devenus habituels et font presque partie du décor. Les quelques policiers et agents de la garde nationale qui sillonnent l’étendue des plages peuvent être comptés sur les doigts d'une seule main. Ils ne peuvent certainement pas répondre, au besoin, à l’appel de ces milliers d’estivants. On avait coutume d’apercevoir une patrouille marine de la garde nationale, mais elle a fait défaut cette année, au grand bonheur des Jet-skieurs et des navigateurs exhibant la vitesse de leurs engins parmi des nageurs hantés par la peur d’être percutés. Se noyer c’est plutôt mourir En effet, aussi peu nombreux ils sont, les maitres-nageurs sont souvent débordés face au non-respect des baigneurs des normes usuelles de sécurité. Il est aussi à noter que les services de la Protection Civile de la plage de Lahmari ne disposent plus de leur zodiac, il ne leur reste plus qu’une ambulance garée à quelques kilomètres de la zone où s’amasse le maximum de baigneurs. Une tente est depuis longtemps prévue à cet effet, mais qui manque d’éléments essentiels, nécessaires au bon déroulement d’une saison sûre. Le drapeau destiné au signalement de la praticabilité de la plage n’y est pas. Aucun médecin n’est présent sur les lieux et seuls les premiers soins sont prodigués par des âmes généreuses qui se retrouvent par hasard sur les lieux. «Pour redonner à cette plage la place qu'elle mérite, il faut un travail de fond en matière de sécurité» indique Karim un habitué de la plage. « C’est désolant de voir autant de monde et aucun encadrement de la part des autorités, c’est plutôt la jungle, on à peur même quand on est chez soi » rajoute-t-il. L’invasion des Hommes verts Un autre phénomène qu’on est tenté de signaler, une tendance apparue il y a quelques années déjà. Cette ruée des baigneurs vers une source d’argile située au bout de la plage, où tout le monde se réunit pour s’enduire de cette vase sacrée. Aucun contrôle sanitaire ou analyse bactériologique n’ont été effectués. Un paysage des fois fort désagréable, surtout lorsque l’on voit les prouesses artistiques de certaines personnes. Amine KOCHLEF |
Commentaires
Ecrit par XxRaf-RafxX 21-06-2012 20:49
Ecrit par majdi 11-07-2011 08:04
Ecrit par rafrafienne 12-05-2011 14:06
Ecrit par francaiseeeeeeeeee 17-01-2011 09:44
SE TROUVENT la poubelle.bande de clochards .....
Ecrit par rafbeach 03-08-2009 00:52
à noter , je suis rafrafien et Sauveteur depuis 5ans .