Salon de la monétique, quand la Zitouna fait l’évènement |
Publié le Vendredi 04 Décembre 2009 à 13:05 |
![]() Au Kram, les banques font leur show ![]() En effet, il existe plusieurs techniques financières Halal qui permettent aux clients de financer leur projet, tout en épargnant leur conscience : « je vais vous en citer quelques unes telles que la « Mourabaha », un concept qui veut que la banque achète le bien désiré par le client et qu’elle le lui revende moyennant une marge bénéficiaire convenue dès le départ. Il y aussi la « Moucharaka » qui veut que la banque soit actionnaire dans le capital d’un projet et qu’elle partage de ce fait les pertes subies, si pertes il y’avait. Nous avons également le « Ijra » qui est le leasing : soit la location d’un bien assorti d’une promesse de vente …», ajoute le jeune homme. Tout cela a l’air de bien plaire aux visiteurs qui faisaient la queue pour avoir de plus amples détails. Mais il va falloir attendre le printemps prochain, date d’ouverture de la banque. Mais la Zitouna n’est pas la seule à promettre monts et merveilles, la STUSID a déployé des offres « Spécial Salon » qui vont de la réduction des taux d’intérêts jusqu'au financement intégral. « Toutes les personnes qui viendront ouvrir un compte à la STUSID pendant le salon, auront droit à un crédit immédiat en fonction de leur capacité de remboursement et allant jusqu’à 15 000 dinars avec un taux d’intérêt de l’ordre de TMM+2 au lieu d’un TMM+4 », nous éclaire le commercial. L’achat d’une voiture peut aussi être financé à raison de 100% pour un plafond allant jusqu’à 50 000 dinars. Et les cadeaux diffèrent d’un stand à un autre. Entre la Mastercard gratuite ou celle permettant seulement les achats sécurisés en ligne, celle que l’on accorde aux jeunes pour leur argent de poche, et celle dédiée exclusivement à la gent féminine et qui leur accorde des rabais dans certains commerces et prestataires de services, il y’a de quoi visiter plusieurs fois le salon pour enfin se décider à adopter une banque. Grandes technologies et petites puces L’ATB a, quant à elle exhibé, toute fière, son nouveau guichet automatique de billets (GAB). Il est le premier du genre en Tunisie. Il s’agit d’un GAB amélioré qui permet, outre le retrait d’argent, de déposer du liquide, des chèques et d’effectuer des opérations de change. Il en existe une dizaine à travers la Tunisie, mais il est question de le vulgariser davantage dans les années à venir. Par ailleurs, Tunisie Monétique. Il s’agit cette fois-ci d’une carte à puce qui révolutionnera l’économie tunisienne. Appelée la Paypass, elle permet de régler toutes sortes d’achats quotidiens à petit prix. Tel que le pain de chez la boulangerie du coin, le café du matin, le ticket du métro…etc. au lieu de trimballer de la monnaie ou d’en manquer, l’utilisateur fait passer sa carte devant un terminal qui la capte tout de suite et débite le compte de la somme souhaitée, sans taper de code, ni attendre de reçu. Ce porte-monnaie électronique qui vient tout juste d’être expérimenté en Tunisie, peut aussi faire office de carte de paiement ordinaire lorsque la somme à payer dépasse un certain plafond. Un plafond qui est décidé par la banque du client. « Pour parer à toute fraude, la carte exige de façon aléatoire que le client tape le code à partir d’un certain nombre de passages, pour vérifier que son utilisateur est bien son propriétaire » explique un responsable de Tunisie Monétique. En somme, nous allons vers une aire où l’argent se verra de moins en moins, où l’on se posera la question sur la couleur d’un billet de banque. Mais, c’est connu, c’est le meilleur moyen d’encourager à la consommation, avec un risque de favoriser l’inflation. Chiraz Kefi
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Commentaires
Ecrit par mks 05-12-2009 10:23
Quand je paie avec ma carte je reste attendre la disponibilité du réseau...Si jamais il répond.Ma ligne est dérangée depuis 2 semaines avec plusieurs reclamations.
Le Client est roi.
Ecrit par TOUNSI BANKAJI 05-12-2009 00:47
L'encours de la finance islamique dans le monde est estimé entre 600 et 800 milliards de dollars en 2006 ou 2007 et pourrait atteindre 1000 milliards en 2010, selon des prévisions publiées en 2008
Il a progressé rapidement de 2003 à 2007 (+15% par an), soutenu par les revenus des pays du golfe Persique et d'Asie du Sud-Est, en fort développement économique sur la période, les rapatriements de fonds moyen-orientaux et apres la montée de la conscience religieuse islamique
Alors que 25% de la population mondiale est de confession musulmane, certains experts estiment que 40 % à 50% de leur épargne sera gérée par la finance islamique d'ici 8 à 10 ans, contre 10 % vers 2007[6].
Les principales banques islamiques dans le monde sont, par ordre de taille décroissante d'encours en 2006 : Al Rajhi Bank (Arabie saoudite), la Kuwait Finance House (Koweït), la Dubai Islamic Bank (Dubaï), l'Abu Dhabi Islamic Bank (Émirats Arabes Unis), et la Bank Al Jazira (Arabie saoudite). En Algérie, Al Baraka Bank est une banque islamique. au Pakistan, Meezan Bank est une des banques islamiques du Pakistan. En Tunisie, Banque Zitouna est la seul banque islamique.
En Europe, c'est au Royaume-Uni que s'est développée la première industrie de la finance islamique.
Ecrit par Tounsi2 04-12-2009 22:53
Ecrit par tounsi masrou9 04-12-2009 19:18
le systeme bancaire dit islamique a pu fonctionné un certain moment grace aux pétrodollars car si tu as des centaines et des centaines de milliards ca marche forcement pour quelque temps. D'ailleurs l'arabie saoudite n'a qu'une seule banque islamique (rajhi bank). Dans le monde occidental les depots sont garantis par l'etat et en cas de faillite pourront recuperer l'argent de depot. dans les annes 1980s les freres musulmans d'egypte ont fondé au bahamas une banque islamique qu'ils ont nommes "atta9wa bank" qui a fini par faire faillite en 1998. les gens reclamant leur argent se sont vus dire simplement "9adha wa 9adar"!!!!
Ecrit par tounsi bankaji 04-12-2009 18:26
L’argent ne doit pas circuler s’il ne touche pas à une transaction réelle. Dans une banque islamique, on ne prête jamais de l’argent en contrepartie de l’argent. L’argent ne produit pas de l’argent. L’argent doit être recyclé dans la sphère économique pour le financement de projets réels, prise de participation dans des activités économiques.
Un Français, prix Nobel de l’Economie a dit clairement dans un article publié sur le journal le « Monde » en 1989 que lorsque la sphère économique réelle est éloignée de la finance, il y a risque d’effondrement de l’économie et que s’il y a une jonction entre les deux, on n’aura pas de crise. Dans son article il préconisait déjà le retour à la notion de la finance islamique qui est le garant de la juste répartition des richesses, et là où sont bannis tous les réflexes de création de richesses fictives, pas de spéculation, pas de complaisance, pas de comportement cavalier...
apres le crise economique mondiale il y'a une ruee dans la france l'allemagne l'angleterre et bien d'autres pays occidentaux vers la finance islamique