Tunisie : "L’ANC doit continuer à travailler jusqu’aux élections" |
Publié le Jeudi 19 Décembre 2013 à 16:32 |
![]() Au sujet du dialogue national, Mouldi Riahi a précisé que le candidat d’Ettakatol pour le poste de Chef du Gouvernement était Ahmed Mestiri : «Pour ses compétences, son expérience et sa probité, et ce malgré son âge avancé », a-t-il dit, précisant que son parti n’avait jamais proposé le nom de Mehdi Jomâa, mais qu’après que le nom de celui-ci soit resté en fin de course, face à celui de Jalloul Ayed, Ettakatol avait voté pour Mehdi Jomâa. Il a exprimé le soutien de son parti au candidat retenu, et sa prédisposition à apporter des idées pour la constitution d’un gouvernement compétent. « Nous avons toujours appelé à ce que les membres du prochain gouvernement ne soient pas concernés de manière directe par les élections. Son rôle est de s’occuper des élections. L’Assemblée Nationale Constituante, se chargera d’élaborer les textes de loi qui régiront les élections, l’Instance supérieure indépendante des élections se chargera d’organiser les élections, et le gouvernement donne tout l’appui financier et sécuritaire pour la bonne tenue de ces élections », selon Mouldi Riahi. Il a réitéré qu’Ettakatol tenait à ce que ce gouvernement soit indépendant et composé de compétences «et nous insisterons là-dessus lors des concertations avec le chef du gouvernement, et lors du dialogue qui reprendra demain (Vendredi)… », a-t-il précisé, tout en exprimant ses regrets de voir le Front populaire suspendre sa participation au dialogue national : «Nous insisterons pour qu’il renonce à cette décision, et pour qu’il reprenne leur participation à cette transition démocratique… », a-t-i déclaré. En tant que président du groupe parlementaire d’Ettakatol, Mouldi Riahi a déclaré qu’un accord a été trouvé autour des dispositions transitoires « et tout ce qui est élémentaire et de fond… Nous nous réunirons avec les experts au début de la semaine prochaine pour clôturer ce chapitre », a-t-il dit. Il a par ailleurs exprimé la position d’Ettakatol de conserver l’Assemblée nationale constituante jusqu’à la tenue des prochaines élections. « Le fait de laisser le gouvernement sans contrôle est un fait grave, voire très grave. Ce contrôle est du rôle de l’Assemblée…Nous avons d’ailleurs une idée que nous sommes en train d’étudier et selon laquelle des vacances parlementaires doivent être décrétées 2 à 3 mois avant la tenue des élections, pour qu’en aucun cas l’ANC ne puisse être instrumentalisée pour des fins électorales », a-t-il dit. Jalel Bouzid, député d’Ettakatol est quant à lui revenu sur la crise par laquelle passe la commission de tri pour les candidatures qui feront partie du conseil de l’ISIE. « Nous avons pensé à certaines solutions. Soit amender le texte de loi, mais ce serait long à réaliser, c’est pour cela que nous avons pensé à l’élaboration d’une loi explicative du code électoral, surtout des articles 6 et 7 qui parlent de l’échelle d’évaluation des compétences et de l’expérience des candidats », a-t-i expliqué, pour mettre fin aux décisions de justice ordonnant l’annulation des résultats du tri des candidatures, pour non-conformité avec la loi. Thouraya Hammami Bekri, vice-présidente du conseil d’Ettakatol, a défendu pour sa part la loi de finance 2014, ayant fait couler beaucoup d’encre. Dans une approche qu’elle considère être objective, elle a déclaré que cette nouvelle loi, permettra à 350 000 travailleurs à accéder au 13ème mois, et de faire diminuer les impôts de ceux qui gagnent moins de 500 dinars par mois. Mais aussi que cette loi toucherait 75 000 agriculteurs dont les dettes seront effacées. « Ce projet de loi reflète une volonté d’ouvrir les dossiers financiers et d’appliquer la politique sociale générale. Il a abordé la question d’une meilleure gestion des dépenses salariales qui augmentent chaque année de 13%, et des dépenses de l’Etat, mais aussi la subvention de l’Etat, et la création de plus de projets à l’intérieur du pays…Nous soutenons le fait que l’Etat continue à subventionner certains produits, surtout quand il s’agit de la classe moyenne et à faible revenu. En Tunisie, l’Etat subventionne le carburant à hauteur de 230 dinars en moyenne par an pour un véhicule 4 chevaux, alors qu’il subventionne un véhicule 15 chevaux à hauteur de 1200 dinars en moyenne par an. A Ettakatol nous pensons que ceux qui possèdent des voitures de luxe n’ont pas besoin de cette subvention et nous sommes pour que l’Etat fasse profiter les classes les moins favorisées, et employer cet argent pour l’amélioration du dispositif de transport public », a-t-elle dit. Chiraz Kefi |
Commentaires
Ecrit par Adel 20-12-2013 11:36
Ecrit par Tunisien 19-12-2013 22:34
Pas de 4x4 tous les tunisiens doivent rouler sur des voitures 4 cv, malgré que le 4x4 finance a l’année 1200 dinars pour la vignette.
Je ne comprends pas ces responsables comment ils pensent ! Leurs idées pour tirer à l’arrière, au lieu d’avancer et d’aller résoudre les problèmes de fond.
Pas des voitures luxes, bicyclette, mobylette, charrette, 4cv oui, les restes non.
Bientôt les ministres vont rouler aussi sur le 4cv pourquoi pas !
Au lieu d’aller chercher les bons moyens et les bonnes ressources d’argents et d’économie et bien non serrer encore pour la misère.
Ils ne cherchent pas à exploiter par exemple l’énergie solaire ou l’énergie travers les barrages ou à la marée haute et la marée basse tout ca ne dit rien ! Ce qui est important c’est rouler dans des 4cv !
Ils ne cherchent pas à développer et a ramener les dollars par le savoir faire a travers le monde et bien non ! Il faut rester au chaumage et on fait arracher l’argent de ceux qui bossent. Ce ca les bonnes idées !
Voila une autre idée puisque sont des 4x4 donc ils n’utilisent pas les routes goudronnes ! Ils doivent rouler que sur les pistes !