Tunisie : Le CPR dénonce "le dénigrement" de ses ministres |
Publié le Mardi 02 Avril 2013 à 16:41 |
![]() Il a par ailleurs critiqué les médias qui, selon lui, se sont empressés à juger avec sévérité son occupation des deux postes à la fois. Imed Daïmi avait à la même occasion révélé le contenu du communiqué final du conseil national du week-end dernier. Le conseil national du CPR a d’abord formulé son soutien au nouveau gouvernement de Ali Laaridh, « tant qu’il s’engage à traduire dans les faits le programme de travail signé par les trois alliés ». Le parti considérait l’idée d’un gouvernement de technocrates une menace contre la légitimé et les institutions élues. Il considère par ailleurs que la campagne qui l’a ciblé ainsi que certains de ses représentants au sein du gouvernement, « n’était qu’une résultante naturelle à la position du parti au sujet de l’idée d’un gouvernement de technocrates », indique le communiqué final du congrès. Il a aussi critiqué la non participation «des autres parties politiques» au gouvernement durant cette phase transitoire et ce « pour des considérations partisanes ». Le congrès dénonce également ce qu’il qualifie de campagne tendancieuse contre la personne de Moncef Marzouki, « une campagne qui sera plus agressive dans l’avenir, et dont le seul but est d’exprimer des positions de certaines parties n’ayant pas accepté la voie démocratique, et dont Moncef Marzouki est l’une des figures », lit-on dans le communiqué. Imed Daïmi a précisé que la démission de Mohamed Abbou n’est autre que la preuve que le parti n’est pas celui de leadership mais d’institutions. Au sujet du projet de la fortification politique de la révolution, les membres du CPR se félicitent que cette disposition avance au sein de l’assemblée constituante, « à condition qu’elle respecte la justice loin du châtiment collectif ». Le parti encourage aussi à ce que les nominations au sein des hautes fonctions de l’Etat se basent sur la compétence et l’impartialité. Le CPR ne renie pas toutefois des points de divergence avec ses alliés, notamment en ce qui concerne l’approche économique. Le parti appelle à ce que les décisions économiques soient prises loin des intérêts des institutions financières internationales, comme il refuse les projets de loi du code des incitations aux investissements, du partenariat public/privé, ainsi que le calendrier des réformes structurelles présentée au Fonds monétaire internationale. Le CPR préconise l’organisation d’un dialogue national sérieux chapeauté par l’assemblé nationale constituante, au sujet de ces lois. Concernant la position du parti quant au rendement de ses ministres, et notamment celui de Sihem Badi, ministre des Affaires de la Femme et de la Famille, Imed Daïmi a declaré qu’il y a eu plusieurs propos qui ont été sortis de leur contexte toujours dans le cadre de ce qu’il qualifie de campagne de dénigrement contre le gouvernement : « D’abord le congrès a évalué le rendement de nos ministres. Une évaluation dont le but est de féliciter ceux qui ont eu un bon parcours, et s’arrêter sur les erreurs…Nos ministres ne sont pas des experts en communication…ils ont sûrement commis des erreurs minimes dans leurs declarations, mais il y a eu une campagne qui a instrumentalisé ces petites erreurs pour s’attaquer à un rendement qui a été parmi les meilleurs lors du précédent gouvernement…nos ministres ont effectué un grand travail, et ont ouvert plusieurs dossiers de malversation… »a-t-il dit, en minimisant le nombre de citoyens désireux de voir la ministre de la Femme quitter son poste. Chiraz Kefi |
Commentaires
Ecrit par Montygolikely 04-04-2013 22:36
Ecrit par El Matador 03-04-2013 07:46
Tout ce que j'espère des prochaines élections (si elles auront lieu bien évidemment...) c'est de voir ces énergumènes la tête dans le sable, humiliés et meurtris.
Ecrit par khammous 02-04-2013 22:17
°° Concernant la position du parti quant au rendement de °ses° ministres
Le congrès a évalué le rendement de °nos° ministres.
°Nos ministres° ne sont pas des experts en communication…°°
Messieurs du Cpr sachez que le ministes sont des ministre de la République et non °°vos°°ministres.
Et tant que le Cpr et aussi ENNAHDHA n'ont pas compris et accepté une fois pour toutes qu'ils sont redevables à la République et non l'inverse ils seront toujours à côté de la plaque