Tunisie, le CPR prône une exclusion de cinq ans des ex-Rcédistes |
Publié le Vendredi 28 Septembre 2012 à 10:12 |
Heythem Belgacem, président du groupe parlementaire du CPR en parle : «soixante projets de loi ont été proposés à l’ANC, le CPR en a présenté cinq. Nous choisissons nos projets en fonction des propositions des citoyens sur nos pages officielles». Bechir Nefzi, député CPR a exposé le projet amendant la loi organisant les partis (loi n°87 de l’année 2011), et dont la proposition a été présentée à l’ANC le 07 avril 2012. L’amendement consiste aussi à écarter de la vie politique pendant cinq ans, tous ceux qui ont occupé les postes suivants au sein de l’ex-RCD : secrétaire général, secrétaire-général adjoint, membres du bureau politique, membre du comité central, secrétaire général de comité de coordination, secrétaire général de fédération, et président de cellule, ainsi que tous les membres des gouvernements, qui ont été en place du 07 novembre 1987 jusqu’au 14 janvier 201. «Le but est d’éviter le retour de la dictature, c’est de créer un certain équilibre dans le paysage politique. Il y a d’autres groupes parlementaires qui ont proposé plus de cinq ans d’exclusion. Au sein du CPR nous estimons que cinq années sont suffisantes. Ce n’est pas une demande contre-nature, c’est une des revendications de la révolution », dit-il. Mohamed Abbou a pour sa part décortiqué le projet de loi pour lé réforme de la justice et du barreau. «On ne peut pas écarter tout juge qui a tranché dans une affaire politique, car il y eu des jugements qui ont été prononcés conformément à la loi. La police judiciaire apporte au juge un dossier, qui doit prononcer son jugement en fonction des éléments qui s’y trouvent. Il ne peut que croire les éléments existants dans le procès-verbal, même s’il met en prison une personne innocente ; il n’a fait que respecter la loi. C’est pour quoi nous voulons qu’il y ait une commission qui planche sur l’assainissement de la justice, composée de professeurs universitaires, de juristes et hommes de loi experts », dit Abbou. La députée Mabrouka Mbarek chargée de la dette extérieure, a exprimé la volonté du CPR de restructurer la dette odieuse de la Tunisie « une dette contractée par Ben Ali, et supportée par le peuple tunisien qui n’en a pas voulu. Nous proposons qu’il y ait audit de cette dette, pour que tous les citoyens sachent tout sur ces sommes d’argent», selon elle. Le projet de loi du CPR consiste à créer une commission d’audit pour réviser la dette, sa provenance, et les projets auxquels elle est destinée. Avant le 14 janvier 2011, la Tunisie occupait la 66ème place sur l’échelle de la transparence et la lutte contre l’enrichissement illégal. Un an après la révolution, elle s’est retrouvée à la 103ème place. «Selon les standards internationaux, il suffit que les hommes politiques déclarent leur patrimoine, pour que l’on gagne des places », dit Abbou, avant d’ajouter que certains hommes politiques tunisiens avaient pris l’initiative de le faire sur les sites web gouvernementaux, « mais pas tous », précise-t-il. Au sujet de la liberté des médias, «les membres de la Troïka se sont réunis pour débattre du décret-loi n°116, pour soit l'appliquer tel qu'il est, soit l’amender. Pour notre part, nous avons opté pour l’amendement de certains détails. Par exemple changer le texte qui préconise de prouver devant le juge, qu’une insulte proférée à l’encontre de quelqu’un est véridique ou pas. Ceci n’a pas de sens. Par ailleurs, les journalistes qui diffusent des informations erronées de manière préméditée, doivent être jugés. Mais aussi, la publicité étatique doit être distribuée de manière équitable et à tour de rôle sur tous les journaux, pour qu’il n’y ait pas de favoritisme ou de pression. Concernant la nomination des directeurs des médias qui ne sont pas journalistes, nous ne sommes pas contre, puisque le responsable légal est le rédacteur en chef. Le directeur doit être, quant à lui, un bon gestionnaire sans s’immiscer dans la ligne éditoriale du média", a souligné le secrétaire général du CPR. Chiraz Kefi
|
Commentaires
Ecrit par Sorfag 01-10-2012 10:16
Ecrit par pacificateur 01-10-2012 09:43
Ecrit par SDF 29-09-2012 22:13
Les militants actifs du RCD sont clairement identifiables : ils ont occupé à des degrés divers des postes politiques sous l'ère de zaba.
Tenter d'en faire des citoyens inoffensifs est irresponsable. Laissez les faire et ils nous mettrons un zaba2, et cette fois-ci, ils interdiront les briquets et les allumettes pour qu'il n'y ai plus d'immolation par le feu!
En réalité, ils mériteraient une interdiction à vie!
Ecrit par Royaliste 28-09-2012 20:33
si la justice a des dossiers sur tel ou tel ministre et bien qu'ils fassent leur travail, mais non a l'exclusion aveugle et haineuse des citoyens.
Ecrit par kHAMMOUS 28-09-2012 18:29
Le RCD personne morale a été dissous par un acte judiciaire.....
Il reste les Rcdistes...
Que faire... Comment les reconnaître dans la Rue..
Est ce par la couleur de leurs yeux ou par leur démarche Il faudra consulter les documents historiques du 3eme Reich de HITLER pour savoir comment il reconnaissait lui les Juifs...
A moins que le CPR n ait d autres méthodes a proposer a l ANC...Et encore il faut qu il le fasse vite..En tous les cas avant le 23 OCT 2012 car après il sera dans l illégalité par rapport a la volonté des électeurs du 23 OCTOBRE 2011