Tunisie, le métro pour soustraire Sfax à l’asphyxie |
Publié le Lundi 08 Novembre 2010 à 22:40 |
![]() Les transports collectifs à Sfax sont jusque-là assurés par les bus et les taxis, insuffisants pour répondre à une demande de transport qui va crescendo. Le métro est présenté comme étant la solution à même de juguler le problème du transport collectif dans la région. L’Etat a alloué une enveloppe de 2,5 milliards de dinars au transport ferroviaire au cours du quinquennat 2009/2014. C’est dire que les rails constituent d’ores et déjà un choix stratégique incontournable, auxquels on attribue de nombreux avantages : gain de temps, économie d’énergie, fluidité, sécurité, confort etc. Le métro léger occupe une place prépondérante dans l’offre du transport collectif à Tunis, la ligne du métro d’El-Mourouj assure, à elle seule, le déplacement de 100 mille usagers/jour, et la ligne de la Manouba en transporte 130 voyageurs/jour dont 40 mille étudiants du campus universitaire de la ville. De surcroît, un effectif grandissant de Tunisois résidant ou travaillant à la banlieue Ouest optent pour le métro, plutôt que leur voiture particulière qu’ils préfèrent laisser dans les parkings aménagés dans les stations de raccordement. Chose que l’on aimerait bien transposer dans la capitale du Sud, dont les habitants demeurent, en l’état actuel, des inconditionnels de la voiture, source d’asphyxie. La Tunisie adhère aux autoroutes de la mer ![]() La Tunisie a adhéré au projet des autoroutes de la mer, à travers un projet pilote sur les axes Rades/Marseille et Rades/Gènes, acceptés, dans un premier temps, par l’Union européenne parmi douze projets euro-méditerranéens. Ce projet contribuera, dit-on, à renforcer la capacité compétitive des exportations tunisiennes, à polariser les investisseurs, et à créer de nouveaux postes d’emploi. En adhérant aux autoroutes maritimes, la Tunisie cherche à être en phase avec les orientations euro-méditerranéennes en matière d’amélioration de la rentabilité des prestations du transport, et à développer le porte-à-porte en matière de transport. D’où le développement annoncé des zones logistiques. La stratégie de promotion de la logistique repose essentiellement sur la redynamisation des ports, a fortiori que le transport maritime assure l’acheminement de 95% de nos transactions commerciales. Elle permettra de créer 35 mille emplois à court et moyen terme, dont 20 mille emplois directs, avec l’augmentation de la capacité de stockage estimée à 5 millions m². La zone logistique de Rades créera 4 mille emplois, et s’étendra sur une superficie de 47 hectares, dont 38 hectares exploitables avec des investissements estimés à 200 millions de dinars. L’espace logistique de Zarzis, intégrant l’aménagement d’une zone commerciale et industrielle à Ben Guerdane, est à l’étude. Une banque d’affaires en a été chargée. Gnet
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Commentaires
Ecrit par AHmed 12-11-2010 11:03
Ecrit par Stéphane 11-11-2010 09:29
Ecrit par Sfaxien 10-11-2010 16:46
Ecrit par mehdi 10-11-2010 00:07
et si ça pourra se faire, on pourra alors attendre 2050, il nous a fallut 4 ans pour construire un échangeur (et biensur ce n'est pas encore fini)....
Ecrit par hichem.k 09-11-2010 22:11