Tunisie, le taux de chômage est de 17,6 %, selon le DG de l’INS |
Publié le Jeudi 13 Septembre 2012 à 15:38 |
![]() Après une longue présentation des statistiques, Jalel Eddine Ben Rejab est revenu sur les principaux axes de son intervention devant les médias à savoir le chômage, la consommation des ménages, le taux de croissance et le secteur de l’import et export. Les derniers chiffres du deuxième trimestre 2012 révèlent un taux de chômage de 17,6% soit une baisse de 0,5% par rapport à la même période en 2011. Le DG de l’INS souligne : « Ceci est dû en grande partie au nombre d’emplois crées depuis novembre 2011 qui est de 60 900 postes. Le secteur des services occupe la première place avec 50%, suivi de l’agriculture : 17%. Tataouine est la région la plus frappée avec 51,7% de chômeurs, Monastir enregistre le taux le plus bas avec 8,7%. La méthodologie suivie est celle imposée par le BIT (Bureau international du travail) ». L’indice des prix à la consommation était le deuxième thème évoqué. De 4,2% en juillet 2011, il est passé à 5,6% en août 2012, soit une augmentation de 1,4%. Les produits alimentaires et les boissons occupent la première place avec 6,8% en août 2012 contre 4,5 en 2011. L’indice des prix a augmenté de +0,5% en août 2012 par rapport au mois de juillet 2012. Jalel Eddine Ben Rejab explique : « La dernière augmentation du prix du tabac (+7,7%) est la principale cause ». Les importations ont réalisé une progression de 14% par rapport à 2011 contre 3,2% des exportations. Pourquoi ? : « C’est surtout à cause des difficultés de l’industrie du textiles qui a de plus en plus de difficultés à trouver des marchés étrangers ». Le phosphate se porte bien, ainsi que les pièces mécaniques et électroniques. Le textile a accusé une baisse de -9,6%. Ben Rejab précise : « Le taux de couverture est d’environ 70% soit un déficit de 30% ». Le taux de croissance ? Il est à 2,1% soit une augmentation de 3,3% par rapport au premier semestre de l’année 2011, mais toujours inférieur de 1,4% à la même période en 2010 qui était de 3,3%. Le DG de l’INS est tout de suite confronté à la question : Est-ce que le travail est effectué sous n’importe quel type de pression ? La réponse : « Nous sommes des centaines de personnes à l’INS et nous travaillons en suivant des règles très strictes. Il n’y a aucune ingérence de qui que ce soit. Nous ne permettons à personne d’interférer et nous ne subissons aucune pression ». Jalel Eddine Ben Rejeb a rappelé que l’INS ne peut pas parler du futur de la Tunisie et que son travail est de donner les chiffres, aussi bien aux décideurs, qu’aux entreprises mais aussi au peuple : « Notre principale tâche est de faire parvenir ces données. Maintenant, je suis de nature optimiste et je pense que l’avenir de la Tunisie sera meilleur. Mais ceci n’est qu’un avis personnel et ça n’engage que moi. Par rapport à l’Egypte, qui a connu plus ou moins la même situation, la Tunisie se porte nettement mieux». La présence massive des médias a surpris le DG de l’INS qui a souligné l’importance de la couverture médiatiques des activités de cette institution : « C’est grâce aux journalistes que nous pouvons améliorer les performances de l’INS et la rendre encore plus crédible aux yeux du citoyen, dit-il rappelant que des pays voisins et africains font appel aux compétences de l’INS depuis 1964 ». Selmi Slimi |
Commentaires
Ecrit par loudmi 19-03-2013 18:38
MERCI !
Ecrit par ou va la tunisie 23-09-2012 18:20
alors que tout les P.A à refaire les autres font des grattes ciel et nous veulent rester dans les trous. les gens honnêtes ne peuvent plus travailler en Tunisie.c'est dommage je pleure la Tunisie car les ennemis du développement se développement à vitesse grand V.
Ecrit par tounes elhora 20-09-2012 22:21
Ecrit par tounes elhora 20-09-2012 22:20
Ecrit par le pessimiste 14-09-2012 14:48
On reconnait au moins une chose , mais la plus grande question reste la credibilite!