Tunisie, quid des plages et ports de plaisance labellisés ? |
| Publié le Lundi 12 Juillet 2010 à 09:45 |
.jpg "Une plage Pavillon Bleu doit respecter un certain nombre de normes.") La Tunisie dispose de 1300 km de côtes. Prisées tant par les Tunisiens que par les touristes, ces plages ne sont pas logées à la même enseigne. Si les plages relevant des hôtels sont bien entretenues et aménagées, les plages publiques sont moins bien loties. Le rush des estivants, avec leur comportement peu écolo, les plongent encore plus dans un laisser-aller, indigne d’un lieu de villégiature et de vacances. Les campagnes de sensibilisation interpellant le sens civique des citoyens se succèdent, mais ont été vouées à l’échec. Puisque, les mêmes habitudes produisent les mêmes effets. Et si on responsabilisait ceux qui veillent à la gestion de ces plages. C’est là le principe même de l’écolabel, pavillon bleu, adopté d’ores et déjà par la Tunisie, en vue de conserver le littoral tunisien via un équilibre entre progrès économique, social et touristique et conservation et protection de la biodiversité. Pour la petite histoire, le Pavillon Bleu est un écolabel, voire un système de certification volontaire ciblant les plages et les ports de plaisance. Il est géré par la Fondation pour l’Education à l’Environnement (FEE), une organisation à but non lucratif. Ce programme a été instauré par le ministère de l’Environnement et du développement durable, par le truchement de l’APAL (Agence de protection et d’aménagement du littoral) ; et du CITET (centre international des technologies de l’Environnement de Tunis). Les plages et ports de plaisance labellisés pavillon bleu sont ceux qui se seraient distingués par la qualité de l’eau, l’éducation et l’information environnementales, la gestion environnementale et la sécurité et les services. .JPG "Le label \"Pavillon Bleu\" est un critère de choix des plages par les touristes.") La Tunisie est la troisième en Afrique après l’Afrique du Sud et le Maroc à adhérer à ce programme. Le premier label pavillon bleu a été alors décerné au port de plaisance de Yasmine Hammamet en 2008. En 2009, cet écolabel a été accordé à cinq plages et à un port de plaisance. En début de saison estivale 2010, il a été attribué à huit plages : Cinq publiques (Korba, Korba Charki, Kelibia, Mahdia et Zarzis) et trois touristiques (Magic Life El Manar, Magic Life Africana et Magic Life Djerba), ainsi qu’à deux ports de plaisance, Yasmine Hammamet et Monastir. Par ailleurs, 15 autres plages et un port de plaisance se verront accorder ce label au cours de l’été 2010 en l’occurrence : Tabarka, Haouria, Kelibia 2, Dar Allouche, Menzel Temime, Menzel Horr, Chebba, Jerba Midoun, hôtel Aziza Hammamet Nord, hôtel Méditerranée Hammamet Nord, Africa jade Korba, hôtel Yadis Morjane Tabarka, hôtel Isis Djerba, hôtel Yadis Djerba, hôtel Kanta Sousse, et port de plaisance de Sidi Bou Saïd. Les équipes de l’APAL sillonnent ces jours-ci, nous indique une source informée, les différentes régions du pays en guise de visites inopinées aux plages labellisées pour voir si elles respectent cet écolabel, qui constitue désormais un critère de choix des plages, pour des touristes. Puisse cette démarche produire une émulation, pour que l’on ne voie plus ces plages jonchés de détritus, et d’autres se transformer en déversoir pour les rejets… Gnet |
Commentaires
Ecrit par labib 13-07-2010 14:35
à bon entendeur salut