Tunisie/ Classe politique : Il faut rompre avec la mentalité de «tous pourris» |
Publié le Vendredi 25 Août 2017 à 14:10 |
![]() L’influente centrale syndicale n’est pas la seule à avoir une telle position ; elle la partage avec l’opposition qui est juge et partie, la société civile, les médias, l’élite et aussi l’homme de la rue. Tout le monde pense que partis et acteurs politiques sont obsédés par le pouvoir, ses arcanes et ses privilèges, et ne se soucient guère de l’intérêt du pays, de son redressement et son développement. Méfiance, crédibilité écornée, et crise de confiance…caractérisent les rapports entre classe politique et opinion publique. Le fossé qui ne cesse de creuser entre les deux parties produit désaffection et indifférence envers la chose publique, source d’une forte abstention aux échéances électorales. L’adhésion populaire nécessaire au relèvement du pays, cède ainsi la place à une démission collective, face à des citoyens gagnés par le désespoir, abattus et qui ne croient plus en rien. Il faut cesser de jeter l’anathème sur la classe politique et rompre avec cette mentalité de "tous pourris". Dans tous les milieux, y compris en politique, il y a des gens patriotes, mus par l’intérêt commun, et désireux de mettre leur compétence et leur énergie au service du pays, et de son progrès. A l’étape actuelle, où le pays s’empêtre de jour en jour dans des difficultés inextricables, assumer une fonction ministérielle, n’est pas tant un honneur et une sinécure, qu’une lourde responsabilité devant être menée à coups d’efforts et de sacrifices. L'ensemble des gouvernements qui se sont succédé après la révolution, ont compté des personnes valables et compétentes, qui se sont investies à fond, ont tenté de faire avancer les choses et de réformer, mais leur action s’est heurtée à des entraves de toutes natures, et aux contraintes propres à toute période transitoire. Aussi, il n’est pas normal qu’a chaque remaniement, depuis 2011, des pressions s’exercent sur le chef du gouvernement, telle une épée de Damoclès, l’empêchant de choisir ses ministres selon des critères objectifs, obligé de tenir compte des sollicitations, des exigences et des conditions des uns et des autres. La Tunisie a besoin de ministres compétents, loyaux et probes pour aspirer à des lendemains meilleurs, une unanimité se dégage là-dessus, mais elle a besoin surtout que tout un chacun accomplisse ses devoirs, et fasse son travail, ce qui n’est pas encore, hélas, le cas. Gnet |
Commentaires
Ecrit par hb 27-08-2017 11:02
Ecrit par A4 25-08-2017 19:40
Ecrit par Tunisien 25-08-2017 16:06
Si on change pas c'est que on veut pas avancer!
Comme Tunisien neutre, j'ai remarqué à chaque changement il faut parcourir une circonférence, une cercle de perte du temps; discussion à gauche et à droite pour rien. Pourtant le processus est clair est bien défini:
Sur le volant il faut quelqu’un,UN ET NON PAS PLUS qui assume sa responsabilité. Ce monsieur a un barème qui détermine la compétence le performance et peut dire ça passe et Mr tel il reste ou ça ne passe pas et Mr tel il quitte. malheureusement mais c'est la bonne règle.
Je me demande, pourquoi à chaque fois, pour une poussière on doit ramener le buldesert?
Qui c'est qui paye pour la perte du temps?
C'est facile de parler, parler et surtout à la TV...., moi comme Tunisien je veux la confiance, l'effet, l'action ,la pratique pas le BLA BLA à gauche à droite .... on a assez du BLA BLA.
Un responsable est demandé d' assumer sa responsabilité et il doit prendre précaution de ses actes et ses décisions derrière on le laisse faire. C'EST LUI QUI EST AU VOLANT. X Y Z PEUT COMMENTER MAIS IL N'EST PAS DANS LE MÉCANISME. LA DÉCISION REVIENT A CELUI QUI PREND LE VOLANT.