Tunisie/ développement : "Pas un dinar n’est encore parvenu aux régions" |
Publié le Mardi 19 Avril 2011 à 11:33 |
![]() Le débat a porté sur le programme économique et social à court terme du gouvernement provisoire, ainsi que sur le budget supplémentaire de 251 millions de dinars alloué aux régions intérieures, à raison de 20 % aux régions de l'Est et 80 % aux régions de l’Ouest, selon le principe de discrimination positive. Nejib Kharafi a expliqué, en préambule, que le modèle de développement adopté en Tunisie, notamment du temps de l’ancien régime, a échoué à assurer l’équilibre régional. «Le gouvernement transitoire ne va pas gommer les disparités, mais il va répondre aux urgences économiques et sociales», a-t-il reconnu, déplorant l’absence de l’administration dans les régions qui fait que le démarrage de ce plan de sauvetage prenne du retard. Nouri Sghaïr a indiqué "qu’aucun dinar n’est arrivé jusque-là à aucune région du pays", appelant à mettre en place une structure regroupant différentes parties dont le gouvernement, les autorités régionales et la société civile pour accélérer la mise en œuvre de ce programme à court terme. Il a évoqué l’exemple du centre de développement et des études stratégiques créé à Sidi Bouzid, un organisme issu de la révolution, qui n’a aucune vocation politique ou idéologique et dont le seul rôle est la redynamisation de cette stratégie de développement d’appoint. Mongi Mkadem a expliqué la problématique du développement régional, appelant à promouvoir les régions défavorisées, à travers une intervention de l’Etat, afin d’améliorer l’infrastructure, polariser les investissements et sortir ces zones démunies de la dépendance des régions côtières. Il a mis l’accent sur les inégalités en matière de développement entre les régions intérieures et le littoral, dûes à un modèle de développement libéral. Mongi Mkadem a imputé le déséquilibre régional à la mondialisation qui s’est caractérisée par "un recul de l’intervention de l’Etat, et une recrudescence du rôle de la mafia". Selon son opinion, l’Etat providence a un rôle crucial à jouer pour sortir ces régions de l’ornière, aux côtés des capitaux privés et de la société civile qui doivent remplir leur mission. Ecouter l’émission : |
Commentaires
Ecrit par citoyen 20-04-2011 02:30
Sincerement, je suis pour un gouvernement autoritaire et dur comme le fer. Sans entrer en detail ou chercher qui est le responsable de ce chaos, il faut stopper cette hémorragie. Trop de clochards, d'ignorants, de sauvages, d'opportunistes, d'idiots, de pretentieux, de complexés ... entre temps, des reves se dissipent, des vies s'ecrasent, et la pauvreté pour tous se dessine.
Je suis curieux de savoir quels outils seront munis nos futurs politiciens, avocats et syndicats. on verra bien, ces puristes qui n'ont rien de pur. On pense nettoyer un pays comme si c'etait une maison.
En tant que programmeur, je sais bien dans quel etat d'esprit s'attaquer a un code source (...). Que dire a propos d'un pays de 10 millions d' HUMAINS? Etes vous capables ? On verra bien.
Culture dé suette et "bon sens" (...).
rabbi yester !
Ecrit par A4 19-04-2011 19:08
Quel type d'investissement faut-il faire?
Quel est l'investisseur qui va avoir envie de s'installer dans ces conditions?
Comment voulez-vous que les dinars arrivent?
Ecrit par mokbizer 19-04-2011 16:14
Ecrit par mokbizer 19-04-2011 16:13
Ecrit par Mahdi 19-04-2011 14:42
pas de gouvernement, pas de stratégie d'investissement.
c'est le gouvernement qui va choisir les priorités et les secteurs qu'il va lancer ou relancer, cela reposera sur son programme électoral et son idéologie.
malheureusement jusqu'a aujourdhui le débat n'évoque pas encore les questions économiques
Gnet, posez ces questions aux responsables politiques!
lancez le débat au lieu de jeter de l'huile sur le feu
Merci