UNICEF et Pampers s’unissent, à qui le tour ? |
Publié le Vendredi 22 Août 2008 à 18:36 |
Il existe pourtant un bon nombre d’associations caritatives dans notre pays. L’ATL MST SIDA, le Lions Club, le Rotary Club, l’Association Besma, pour n’en citer que celles-ci. Et les problèmes sociaux, s’ils sont négligeables par rapport à la misère que connaissent d’autres pays d’Afrique ou d’Asie, ne demeurent non moins difficiles à vivre pour les personnes touchées. En Europe ou aux Etats-Unis, les grandes marques associent souvent leur nom à des opérations de collecte de fonds pour tel ou tel projet caritatif. Ces mêmes grandes enseignes financent les arts, la culture et propulsent les artistes en herbe. En Tunisie, hormis quelques entreprises souvent de télécommunication, les autres opérant dans l’industrie ou le commerce n’accordent pas, ou très peu, d’importance à de pareilles actions. Mercredi dernier, une première en Tunisie, le Bureau de L’Unicef-Tunisie et Pampers, la marque de couches pour bébés, ont accordé une conférence de presse pour lever le voile sur leur partenariat. Un partenariat dont le but est de reverser une partie des recettes des paquets de couches vendues, à l’Unicef. Ces fonds serviront à fournir les hôpitaux, des régions défavorisées de Une telle initiative peut renvoyer vers le fait que la marque veuille doper ses ventes en usant de la noblesse de la cause onusienne. Or, pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups, et les intérêts des uns peuvent, par la même occasion, servir une bonne cause.
Il n’est pas question ici de remettre en cause la générosité des uns et des autres mais pourquoi ne pas associer tout le monde à ces actions bénévoles? Si la marque de couches-culottes a choisi le mois de Ramadan pour lancer la campagne, c’est aussi par souci de rentabilité. C’est en ce mois saint que l’on est plus enclin à la bienfaisance. D’autres marques locales auraient pu profiter du mois saint pour aider, tout en améliorant leurs ventes. Sinon, parrainer des associations ou des projets de la société civile, peut être à la portée de stars tunisiennes du cinéma ou de la musique. Prêter son nom et sa notoriété et inciter le gens à donner, sera du plus grand secours aux démunis. Chez nous, il existe, ce qui pourrait éradiquer le peu de misère qui reste, il ne manque qu’en être conscient. Chiraz Kefi |
Commentaires
Ecrit par manos 01-09-2008 10:10