[Vidéo] Kazdaghli : «Le Niqab pendant les cours ? C’est hors de question» |
Publié le Mercredi 18 Avril 2012 à 15:39 |
![]() Alors que ces problèmes ne se posent plus dans toutes les facultés de la Tunisie, ils refont encore surface, toujours à la Mannouba. Mardi, les étudiants ont empêché le doyen, Habib Kozdoghli d’accéder à son bureau. En réaction à ce comportement qualifié « d’irresponsable », quelques professeurs ont déserté les amphithéâtres en signe de solidarité, ce qui a entrainé une suspension provisoire des cours. Mercredi matin, tout est rentré dans l’ordre. Les revendications des étudiants ? Toujours les mêmes : Le droit des filles portants le Niqab à accéder aux cours. Un endroit pour faire la prière, comme toutes les facultés du pays. La nouveauté ? Annuler la décision du renvoi de quelques étudiants et permettre aux filles qui ont obtenu des zéros pointés de repasser leurs examens. Les accusations à l’encontre du doyen ne s’arrêtent pas là. Un étudiant, présent lors des affrontements qui ont eu lieu dernièrement affirme que Kazdaghli extrapole et joue la victime à chaque fois qu’il en a l’occasion : « Pendant les incidents, il était dehors avec la correspondante de Shems FM. Quand ils a pris l’antenne il criait en disant qu’il était enfermé dans son bureau et que les étudiants voulaient le tabasser ». Les contestataires ont ensuite pris la direction du bureau de Habib Kazdaghli pour entamer des pourparlers qui ont duré environ trois heures. Entre temps, nous apostrophons quelques étudiants qui affirment : « Affaire politisée. Tout le monde le sait. Ces étudiants salafistes ne nous dérangent pas et il n’y a pas de quoi s’affoler. Ces histoires ont pris trop d’importance à un moment clé de la saison universitaire. Le seul problème c'est la suspension des cours » a affirmé Mourad Hammemi, étudiant en troisième cycle anglais.
Hanen Belhedi, quant à elle, déclare n’avoir aucun souci de cohabitation avec ces salafistes qu’elle dit respecter. : « Ils ne nous ont jamais manqué de respect ou traiter de quoi que ce soit. Toute cette affaire c’est de la politique. Pourquoi ça n'arrive plus qu'à la Mannouba ? Un gros point d'interrogation. La suspension des cours ? Ce sont des responsables administratifs qui nous ont demandé de sortir des amphithéâtres. Ces gens n’empiètent pas sur notre territoire même si je sens parfois que leurs regards sont méprisants. Mais bon, je n’en fais pas toute une histoire. Chacun est libre de faire ce qu’il veut ».
La réunion a duré environ trois heures. Le doyen affirme qu’il est tout à fait possible d’avoir un lieu de prière mais précise : « Il faudrait que ça réponde à certaines conditions ». Quant à la question du Niqab, Kazdaghli répond sans aucune ambigüité : « Il n’en est pas question. Dans la faculté, elles sont libres, mais pour des raisons pédagogiques, c’est hors de question que les filles portent leur Niqab pendant les cours ». Le responsable de l’UGET se montre optimiste pour le futur : « Je pense que cette situation finira pas se décanter et qu’on trouvera un accord qui conviendrait à tout le monde ».
Selim Slimi
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Commentaires
Ecrit par oum 20-04-2012 15:02
Ecrit par *** 20-04-2012 12:39
Le niquab ne fait pas partie de notre culture tunisienne.
Celles qui veulent cacher leur visage, qui pensent que leur voix et 3aoura n'ont qu'à rester chez elles. Je ne vois pas ce qu'elles peuvent attendre d'un enseignement à la faculté si c'est pour s'enterrer vivantes.
Donner libre cours à ces fanatiques est une hérésie. Ces gens demandent qu'on les respecte mais eux mêmes ne respectent pas ceux qui ne suivent pas leurs préceptes.
Ils commencent par réclamer le niquab, puis la salle de prière, puis on va commencer à annuler certains cours car 7ram ... Tu leurs donnes le doigt ils te bouffent la main.
La religion est une question personnelle, tnajjem tedfen rou7ik te7t khima ka7la, ettalla3 le7ya lin tmess el 9a3, ta3mel taba3 salèt fi jbinek 9ad rassek, ce n'est pas ça l'islam.
Ecrit par LE VRAI MUSULMAN 19-04-2012 17:04
Ecrit par Tounsi2 19-04-2012 15:02
Ecrit par A4 19-04-2012 12:56